Et des fois il faut aller au cinéma
Et des fois il faut aller dans un parc et ouvrir un bouquin
Mais tout le temps je ne trouve pas le temps
Et des fois je pars loin et j’oublie le cinéma et les bouquins
Il n’y a plus que de l’inconnu de l’étrangeté pourtant famillière
Des paysages qui défilent en se transformant qu’au bout des heures
Un univers macro des mondes micros
De l’étonnement au coin des yeux
Puis de la lassitude ou un renfermement
Voir à l’intérieur de soi sans y distinguer grand chose
Ne plus voir l’environnement
Oublier ses yeux
S’ouvrir à l’autre qui est en soi
Ne pas en sortir indemne
Oser