Errances

13 juin 2016

À celui qui ne viendra jamais.

Filed under: corridors,sillons — Étiquettes : , — errant @ 22:53

Et puis je suis parti, j’ai pleuré et tu es resté là, les bras ballant dans l’encadrement de la porte d’entrée. J’ai crié dans la cage d’escalier, mes yeux étaient flou, la minuterie avait sautée.
Dans l’obscurité je descendais les marches, une à une en espérant ne pas tomber. Toi tu es resté là, le torchon brulant dans la main droite et le verre d’eau dans la main gauche, le gaz était encore allumé. En sanglot j’ai tiré la porte de l’immeuble, l’air était humide et froid.
Tu as fini par lâcher le torchon, tu as reculé doucement, et fermé derrière toi la porte d’entrée.
Tu as regardé par la fenêtre, je disparaissais au loin. Jamais plus tu ne me reverras.

Et puis tu es parti, tu as pleuré et je suis resté là, les bras ballant dans l’encadrement de la porte d’entrée. Tu as crié dans la cage d’escalier, tes yeux étaient flou, la minuterie avait sautée. Dans l’obscurité tu descendais les marches une à une en espérant ne pas tomber. Moi, je suis resté là, le torchon brulant dans la main droite et le verre d’eau dans la main gauche, le gaz était encore allumé. En sanglot, tu as tiré la porte de l’immeuble, l’air était humide et froid.
J’ai fini par lâcher le torchon, j’ai reculé doucement et fermé derrière moi, la porte d’entrée.
J’ai regardé par la fenêtre, tu disparaissais au loin. Jamais plus je ne te reverrais.

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