Affalée sur le lit elle songe à la porte qui est restée ouverte.
En rentrant, la porte était restée ouverte.
Elle est heureuse d’être enfin rentrée,
la quiétude qui plane à l’intérieur l’accueille.
Elle songe à la plume d’oreiller qui se ballade sur le clavier.
Elle songe aux murs qui tremblent,
à la lumière qui éclaire la rue.
Elle songe au dehors qui scie les oreilles,
qui paralyse les muscles,
qui fait pourtant accélérer le pas,
qui tranche les feuilles volantes,
au froid qui ne fait pas de bruit.
Elle se porte bien parmi l’environnement tétanisant.
Elle aborde le réveil avec sérénité.
Elle songe à ne plus penser à rien.