Archives (encore)
Certains traversent la rue,
peut être que d’autres attendent le bus.
Certains se retrouvent sur un banc pour discuter.
Le soir tombe,
l’air est doux.
Il y a de la poussière autour de nous.
La rue est bruyante,
envahie par les voitures qui klaxonnent,
les gens qui parlent forts,
des enfants qui rient.
À Alep un soir d’été 1992
les gens vivent.