L’inconnu et l’ignorance
Je la vois souvent, des fois elle erre mes murs et des fois elle erre les murs extérieurs
Cet être inconnu, que je fuis et qui me fuis
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre
Je la voyais aujourd’hui de loin
Je ne savais pas si je la fixais ou si j’évitais de la regarder
Mais j’étais là, et elle était plus loin
Quelques chose nous séparait, et je me sentais en sécurité, une sécurité que j’ai longtemps cherché
Je l’ai fixé une dernière fois avant de l’ignorer
Mais qu’est-ce que l’ignorance quand on sait ce qu’il y a ?
Elle avança, recula, pour au final se poser dans un coin loin des yeux.
Elle s’est cachée de moi et du vent. Elle a tendu ses deux bras vers l’avant, et ses six jambes à l’arrière et dormis.
J’IGNORAI QUE LES ARAIGNEES DORMENT