Pondérer
La chaleur circule sur mon visage. Mes lèvres sont brûlantes. C’était comme mettre sa main sur une bouilloire et le sifflement qu’elle émet résonne dans la colonne vertébrale. Ma bouche est fermée à clé, mes yeux sont embués, mon corps me lâche. Le cerveau hyperactif augmente son poids à chaque pensée et mes tempes se resserrent. Il me faudrait un autre corps. Un plus vif, plus léger. Un qui n’en ferait pas qu’à sa tête, qui agirait sans attendre d’évaluer tout les dangers.