Ma chère
Errances,
Cela fait quelques temps que je ne fais plus attention à toi.
Mes efforts ne se sentent pas. Je déambule peu, je me presse.
Pourtant, j’ai bien trouvé un beau verre de lunettes de Soleil l’autre jour, il réfléchissait, alors je l’ai pris mais ce n’est point suffisant à mes yeux. Tu ne mérites pas si peu.
Je boite. Je penche du côté gauche, la jambe droite me fait défaut quand je me hâte trop.
J’accuse le manque de Soleil. Ce petit ******* se fait attendre. Ces dernières semaines, je l’ai seulement aperçu trois minutes derrière ma fenêtre. C’est trop peu. Suis-je la seule à ne vivre qu’en été?
Errances, Errances… Tu me rends mélancolique mais sache que je ne t’oublies pas.
Je pense à toi dans mes rêves et espère te retrouver bientôt.
Tendrement,
ta Pâquerette.