Victime de mon hédonisme
J’ai croisé un vivant dans la nuit, ça faisait Mille ans. Il s’est caché pour ne pas être reconnu. Trop curieuse, je l’ai cherché. Je voulais réanimer mes sens et lui demander un permis de secours.
En le trouvant, je lui ai proposé de voir le cul de nos bouteilles en ignorant sa pudeur. J’ai été voir sous sa peau pour constater qu’il n’y étais pas. On m’avait devancé, il était ailleurs.
Il a disparu avec les vapeurs d’alcools et je ne l’ai jamais revu.
J’ai suivi mon cœur qui mérite des baffes. Maintenant dans mon lit, c’est le vent qui passe.
Aujourd’hui le soleil s’est remis à sa place.
J’ai néanmoins gardé son nom égoïstement. Et malgré tout, cela restera un jolie souvenir et le luxe d’un regret.