Sous sa jupe
Lorsqu’elle s’accroupissait
sa petite culotte blanche me sautait aux yeux.
Je pouvais imaginer son coton duveteux
contre mes doigts et distinguer
la maille ajourée par endroit.
Cette culotte que je ramassais sur mon visage crispé,
je la rangeais dans un tiroir secret,
qui mois après mois se remplissait.
Elle aimait s’en débarrasser,
pour que chaque visite devienne unique.
elle aimait que je lui déchire
moi qui prenait tant de temps,
par la suite à la reconstruire.