sur la couette tombé au sol le chat se masturbe en pensant à toi
il y laisse des poils blancs et roux ainsi que quelques gouttes de bave ressemblant à la rosée d’un matin de septembre
ses testicules ressemblent à deux pompons que tu avais suspendu à tes clés avant de les perdre
il saute maintenant sur la table pour s’allonger en ronronnant sur mon clavier d’ordinateur
il pousse mon menton avec son museau et s’assoit avec ses bouts de merde collés au cul sur mon agenda
sous ses poils des puces courent et des ses intestins des vers glissent
il ne veut pas que je t’écrive
il ne veut plus de toi dans nos vies
sa tête dans le creux de mon cou il me murmure des mots doux