j’ai un faible pour les courants d’air
je me laisse séduire par les passages fugaces
j’ai peur de ceux qui s’assoient sur cette chaise dans le coin la bas
et qui ne veulent plus bouger jusqu’à ce que la porte s’ouvre à nouveaux
j’attends avec impatience leur départs
une fois mais pas deux un autre est rentré trainant une chaise derrière lui qu’il à mis face à moi puis est allé s’assoir sur les genoux de l’autre dans le coin la bas
à ce moment là j’ai vu un œil qui épiait l’action derrière le rideau
je n’arrivais plus à me concentrer sur ma dictée
une bourrasque a défenestré les deux inconnus
un plat sur le béton
seulement un des deux a survécu
rebondissant sur la colonne vertébrale du mort
des grains de riz éparpillés dans une blanquette de veau