Oppressé
Face à la fenêtre, le regard sur la tour des horizons.
J’ai fui le jour où cette question d’aller voir des ailleurs, devenait essentielle.
Je désertais des lieux sûrs,
trop sûr d’y voir ma vie s’y écouler.
Ces ailleurs me font peur,
peur de découvrir ma place.
Quitter les gens, le monde d’ici,
avec qui notre vie s’établit,
partir pour tout rebâtir.
Peur de se retrouver seul et de subir l’échec.
Devenir mélancolique par la nostalgie
et se dire « avant, c’était bien ».
Cette peur de ne pas réussir à réaliser ce dont
pourquoi, pour qui, un jour on est parti.
La peur de ne pas être heureux.
magnifique ce texte matt, merci !
Commentaire by nadj_uk — 3 décembre 2009 @ 21:21
Chapeau bas!
Commentaire by nono — 3 décembre 2009 @ 22:38
Courageux de l’exprimer sur Errances,
faut que ça continue (sur Errances ou pas)Tant qu’on met des mots sur ce qu’on ressent, le travail est bien commencé, bien entamé, reste à tenir sans relâcher, et confirmer.
Je le redis, honnête et courageux.
Commentaire by nono — 4 décembre 2009 @ 01:44
Ah, troisième com de martin non?
Je suis d’accord t’enlève une peau et tu lâche ça et c’est putain de courageux
C’est plutôt le vrai matt qu’on voit ces derniers temps, ça fait plaisir
et les dessins????? ;)
Commentaire by oceane — 4 décembre 2009 @ 13:06
Ah, oui, désolé, il es t de moi le troisième commentaire.
je le redis, c’est chouette, parce que je viens de rebloquer dessus.
Commentaire by Martin — 5 décembre 2009 @ 01:32