CNEWS
J’ai récemment parlé de mon expérience avec la mer. Maintenant je vous parle de mon expérience avec l’oubli (ça mérite peut être une chronique spéciale bisous. M’enfin, est-ce un hebdomadaire errances ?).
C’est comme mâcher le vide, s’embrasser la main, voir pire!!! Embrasser son voisin qui donne des cours de bisou avec la langue, parce qu’on se prépare pour la suite (vu et lu dans Le journal d’Aurélie Laflamme, qui bénéficie d’une très mauvaise adaptation au cinéma québécois, ceci dit à la hauteur du roman, mais là est tout le charme).
C’est un moment inoubliable et un peu humiliant, car oui, oublier un bisou ça ne s’oublie pas, et c’est drôlement gênant de pas se souvenir, car si on se souvient pas c’est peut être qu’on était pas en état, et si on était pas en état, peut être qu’on devient nous même la mer; on en fou partout.
Mais quand on en a même la lueur d’un souvenir, un bon souvenir, ça deviendra sans aucun doute le meilleur de tous. Parce qu’il ne reste à l’oubli que l’impression, le sentiment. Par contre si le petit, minuscule, riquiqui souvenir est négatif, adieu, à jamais, s’en est finit de votre vie sentimentale et de votre moral.
Oublieurs, j’espère que vos souvenirs n’enterrent pas le mariage de vos rêves.