J’ai couru comme il y a bien longtemps
Mon bus, lui, était à l’heure comme chaque jours ou presque.
Je me suis senti comme cet enfant qui part trop tard de chez lui et qui tente de rattraper son bus.
Mon sac faisait un bruit de verre piler.
J’était coincé entre ses grelotements et ma démarche élégante.
Chaque pied touchant le seul engendre une monté de sac.
Le déséquilibre accentue la douleur au tibia et m’oblige à ralentir.
Mes jambes brûle, celà faisait longtemps, c’est agréable.
Je tiens avant tout à remercier mes jambes sans qui tout celà n’aurait pas été possible.
Mon coeur qui lui forte heureusement n’a rien laché, toujours présent.
Et en particulier le bus, sans lui pas de but à cette histoire.
Et merci au équipe technique, la route, les feux et les passages piétons.