Soupir
Je suis envahie d’une tristesse passagère ce soir. J’ai le cœur lourd et les bras balants. J’attends que la pluie tombe pour danser à nouveau. Pour l’instant immobile, mon regard se promène sur le décor qui m’est offert. Des rues humides qui font glisser l’air à nouveau très frais et des appartements quasiment vides. Trouver sa propre chaleur n’est pas chose aisée quand seuls quelques murs font écho à ce corps errant. Se concentrer. Ralentir. Et sentir la respiration de ce qui vit à proximité. Laisser le sanglot exister pour que ses paroles puissent être entendues. Éveillée.