la cuillère en bois
» regarde mon corps patiné par ses mains.
mon fil est formel, radicalement utile
je suis, construite pour la bouche, proportionnée par la bouchée
on m’emporte en bivouac, je fais partie du poids que l’on s’autorise avoir sur les épaules
vite, ne vous brûlez pas, je suis là
plongée dans le miel, dans la tisane,
je tourne, je virevolte
et tiède, tu me porte entre tes lèvres «