beaucoup de voyages dans beaucoup de paysages qui sont en réalité des espaces temps, espace et temp à la fois
et dans tout ça on se perd, on bafouille un peu, beaucoup même, et puis on fait plus que ça de bafouiller, parce que l’espace est temps et inversement, et on se sent incapables inversés, pas possible d’aligner deux mots, comme si la parole s’échappait entre deux carreaux de salle de bain, et qu’elle en revenait poisseuse et collante, et qu’elle collait à notre envie de dire des choses, sans pouvoir dire ces choses parce qu’elles s’accrochent, et qu’elles sèchent et cogitent jusqu’à ce que ça soit un truc énorme et dégueulasse, qu’on crache, à la gueule des gens
pardon!