Abasourdie
Une sonnette déambule alors dans les rues « désertes »
Cherchant écho dans les corps ici et là en transhumance courte
Une sonnette déambule alors dans l’espace nouvellement recréé
Expérimentant les nouveaux sons qu’elle peut alors produire
Une sonnette déambule alors sur le pas de portes fermées
Alerte à de nouvelles rencontres
Une sonnette déambule alors à l’étage au dessus, dans ses couloirs, sur ses murs
Elle sait que de silencieuses oreilles l’écoutent désormais attentivement
Une sonnette déambule alors dans les espaces dégagés entre les voitures absentes et celles immobiles
Vacillante et euphorique des nouvelles mélodies qu’elle sent se formuler
Une sonnette déambule alors à la rencontre de celleux qui sont né·e·s grâce à cet arrêt
Interrogeant, notant, prenant en photo, une journaliste avertie, capturant l’évolution de son tintillement
Une sonnette déambule alors et fait sursauter les êtres à la fissure
se vrillant et se recomposant quand les voluptés s’affirment.
Une sonnette
Un percement
Un rythme
Synthétisation exubérante de crayonnés
Définissent un
Deux
Trois
j’aime
« Le jour de l’exclusion du lépreux, le curé doit lui envoyer une tunique/manteau, une robe grise, noire ou écarlate dont l’épaule gauche ou la poitrine est ornée d’un morceau de tissu rouge en forme de patte d’oie ou de cœur ; il reçoit également un chapeau ou une capuche noire, un instrument (crécelle, cliquette), qu’il doit agiter de jour tous les dix pas et constamment de nuit (en Allemagne il s’agissait d’une corne), ou des morceaux de bois que le lépreux doit battre l’un contre l’autre pour avertir la population de son approche, ceux-ci fuyant pour éviter la contagion «
Commentaire by tiry — 10 avril 2020 @ 11:04