C’est sûrement la dernière aventure du monde civilisé
Au comptoir, je titube entre deux retours de bile
on aurait pu se tenter un renouveau habile
mais plutôt se terrer l’esprit de liqueur saoul
Accroche-cœur, d’artichaut, entiché pour deux sous,
j’arracherais éthérée, la part belle aux anges sourds.
Puis on rira au nez de l’univers ahuri,
lui offrant un unique vers de Jarry,
mais la gnôle de pommes me prend de vitesse.
Comme l’agneau un jour sacrifiera sa prêtresse,
paumée, de la mélasse dans la tête
au bas mot
je passerais sans le savoir
de la cave à vin au caveau.