les ruines
Il y a ce texte que je lis, qui parle de cette illusion commune, croire que l’état naturel d’une maison, c’est d’être propre et rangée. Quand je suis rentrée dans la maison, inhabitée depuis quelques semaines, elle était déjà devenue sauvage : des centaines d’insectes nichaient dans le noir et une odeur de froid mouillé remplissaient les vides.
Tout est vendu, les raccords du papier peint au plafond, l’écorce de l’arbre-maison qui pèle, le passage vers la forêt. On a voulu retrouver les ruines. Le bois noir était rasé.