Des hauts le cœur
Il est difficile de se remémorer des odeurs repoussantes mais il y en a deux dont je pourrais parler.
La première se trouve à un endroit précis. Elle m’agrippait tout en me donnant des hauts le cœur les matins où j’arrivais vers l’école dans la rue hoche.
C’est une odeur chaude mais je n’ai jamais su d’où elle venait. Je ne sais même pas comment la décrire…
Je dirais que c’est un mélange entre les égouts et les effluves de la boulangerie mais ça reste un mystère.
La seconde est l’odeur d’une personne dans un wagon du rer A.
L’odeur n’était pas si repoussante mais mes yeux l’ont nommé comme désagréable.
L’émanation était acide, une rencontre entre l’oignon, l’ail et l’acidité du citron.
Une odeur si acide et piquante que j’en avais les larmes aux yeux.