jamais libre des chaines ?
14 novembre 2020
Voila maintenant plusieurs jours qu’une bicyclette était venu se loger dans le grand hall du 2 rue saint Georges. Se reposant, accoudé aux fenêtres fermées de l’ancien appartement du gardien. Une aura attirer mon oeil sur cette étrange moyen de locomotion. Attendant son pilote, patiente, tellement sereine que ni ses roues, ni son cadre était entravés. Rien ne l’empêcher de se mouvoir si ce n’est elle même. Et cette étrange et inhabituel disposition m’appelait.
A 4H30 du matin, dans une nuit sans sommeil, au song du tumulte des pensées quelque chose m’empêcher de dormir. Une irresistible envie. Celle d’être en selle. De prendre la tangente, de pédaler au grès des rues. De trouver des lumières au fenêtres, de partir, d’arpenter cette vielle ville médiéval qu’est Rennes. De cette envie soudaine de liberté est nait un équilibre inexplicable. Ressentant dans mes bras et mes jambes engourdis chaque pavés, chaque cotes, chaque trottoir, en faisant corps avec un étrange engin incomplet, un engin qui seul ne peut t’évoluer et qui pourtant ne demande qu’a se mouvoir. Et cette envie nous a lier l’un a l’autre dans cette étrange nuit. Un ride qui n’a rien de bestial, loin de la propulsion thermique. Non. Simplement une balade. Une balade au grès des rues vides, des trop rares feuilles jaunes marquant le debut de l’hiver. Dans un monde en sourdine, fendant l’air au guidon de la bicyclette. D’une simplicité si élégante qu’elle en ferais pâlir les plus luxueux vélo électrique. La bicyclette ne pose pas de questions, simplement la pour être, pour te mouvoir plus loin, plus vite. Engin non bipède, mais à deux roues, traçant le cap de toutes les routes, de tout les chemins, si tenter qu’on pédale.
Charmante et ensorcelante équilibriste qu’est la bicyclette de la rue saint Georges. Mais qui est son véritable propriétaire ? Je mène une enquête…