GÉNIE + PROCÈS
Le matin du 8 juin 1983, Érine Catapulte se brosse les dents après un petit déjeuner où elle s’est empiffré de cake en papier mâché. Elle ouvre un nouveau dentifrice et en met sur sa brosse à dents quand soudain, un génie en sort. Il explique à Érine qu’elle peut émettre trois vœux qu’il réalisera. Mais attention, les vœux en question sont forcément liés aux dents, à la limite aux gencives car c’est un génie du dentifrice. Ça ne plaît pas du tout à Érine car elle n’a aucun vœu à faire en lien avec les dents. Elle insulte de tous les noms le génie et lui reproche d’être « un génie à la noix » selon ses mots. Elle le menace de lui faire un procès et appelle son avocat pour lancer les procédures.
Deux mois plus tard, le procès a lieu au tribunal de Grande Instance de Kaboul. Érine a préparé une argumentation béton mais le juge n’en a pas grand-chose à cirer car il a juste hâte d’aller à la cantine, apparemment, il y a des frites ce midi. Il ne veut rien entendre et transfère l’affaire à son collègue qui habite Pékin.
Érine s’envole donc vers Pékin avec son avocat et le génie pour régler cette histoire une bonne fois pour toutes. Elle recommence son plaidoyer et cette fois le juge est complètement d’accord avec elle. Problème, il trouve le génie super craquant et ne veut pas qu’il lui arrive des bricoles. Finalement, Érine le soudoie avec des tickets de tombolas pour la kermesse de son petit-cousin dont le premier prix est une cartouche de Malboro. Ça tombe bien car le juge rêve depuis tout petit d’une cartouche de Malboro. Il accepte logiquement et prononce son verdict: le génie se voit destitué de ses fonctions qui sont octroyées à Érine. Elle a également le droit de lui donner un coup de poing mais pas au visage car il a des lunettes.
Elle devient donc génie du dentifrice et créera un syndicat pour cette profession, permettant notamment l’accès aux congés maternités et aux RTT, du jamais vu!