Confinement
Cachés parmi les cimes des pins, notre abri surplombant le lac, nous vivions pratiquement isolés du Monde extérieur.
Les journées rythmées par les repas à sept, les discussions à sept, les jeux à sept…
Comme si la vie avait trouvé sa forme idéale, les semaines s’écoulaient à la fois tranquillement et à une vitesse ahurissante, l’air glacé du soir comme seul indice de l’arrivée de l’hiver.
Nous avions quitté la ville avec précipitation et insouciance, en quête d’aventure, ou au moins d’un peu d’action.
Dans les Landes nous avons trouvé une forme de calme jusque là inconnue.