les côtes sont mes guides, les bouts du monde mes récompenses.
Il y a dans mon travail ce tropisme des lisières, cette inquiétude des seuils qui m’amènent à privilégier les parcours où les fleuves et les côtes sont mes guides, les bouts du monde mes récompenses.
Il y a finalement dans cette itinérance photographique un peu de cette mélancolie des bouts du monde qui n’est pas non plus sans charme et qui donne au voyageur le sentiment d’être beaucoup plus loin que ne le laissent supposer les distances sur la carte.
thierry girard « histoires de limites »
je pense, aussitôt que je lis ces lignes en rapport à ton travail, à deux choses :
– un fouttoir-brocante qui s’appelle « le bout du monde » au Val André (1h de Rennes, près de la mer), magnifiquement poétique. promenade sur la côte.
– « tristes tropiques » de Claude Levi Strauss
Commentaire by nadj_uk — 8 mars 2010 @ 08:24
merci nadja ! j’irai, et je lirai.
Commentaire by thom — 10 mars 2010 @ 18:31