La chute d’Icare
« Mais voilà que le jeune Icare, enivré par le plaisir de voler, oublie toute prudence. Il veut monter toujours plus haut, abandonne son guide, et se dirige vers les zones les plus élevées de la voûte céleste; Cependant, la proximité du soleil ramollit la cire qui attache ses ailes. Trop tard! la cire est fondue! Icare agite ses bras nus: privé des ailes qui le soutenaient, il n’a plus de prise dans l’air. Il crie, il appelle son père, et tombe dans les flots couleur d’azur. Depuis la mer qui l’a englouti porte son nom. »
Ovide, Les métamorphoses