Le paradoxe du badge
J’ai peur d’avoir froid j’ai mis 6 pulls. Et puis tout est dit et ça commence, l’heure du spectacle.
Alors j’enlève tout et je dis oui. Ils dansent et s’animent.
Mais c’est douloureux et c’est triste. Ils s’endorment et le matin je ne met pas mon badge.
Dans le bus je n’ai plus mes 6 pulls, les couches me manquent. Où sont les couvertures et les plumes et les poils ? Les frissons me parcourent et il n’y a plus de nuance dans les images.
Mais à l’automne ils s’ignorent et le doré perd de sa pureté, les nuances s’immiscent et s’infiltrent et je retrouve mes couches et mes pulls et mes poils et mes plumes.
Je veux retourner au spectacle.