Petit déjeuner
Deux jours plus tard, Bianca Marv et son équipe de recherche commençaient à se remettre de leur brûlures. Ce court repos leur avait permis d’envisager différentes solutions au sujet de l’objet non-identifié qui les attendait avec la foreuse, à une centaine de mètres de profondeur, à trois-cent kilomètres de la station. Tout le monde avait en mémoire l’apparence de l’objet, cet étrange disque de métal sombre et strié. Leur équipement étant resté sur place ils n’avaient aucune trace photographique du disque et chacun ne voulait qu’une chose : étudier l’objet qui était la preuve formelle d’une ancienne forme de vie dotée d’intelligence. Mais pour cela, il fallait trouver un moyen d’y accéder sans risque. C’est au petit déjeuner du troisième jour que Bianca Marv considéra qu’il était temps de reprendre les opérations et de trouver une solution à ce problème. Elle n’eu pas besoin de convoquer son équipe, elle savait que tout le monde était présent chaque matin à la cellule-cafeteria, c’était le moment le plus agréable de leur journée, d’une banalité rassurante. Bianca ne se fit pas attendre et lorsque tout le monde eu son café en main elle commença : « D’abord, j’aimerais vous annoncer le soulagement sincère qui m’a envahit lorsque j’ai su que tout le monde était sain et sauf. » Elle enchaîna sans attendre, elle savait que tout le monde avait conscience de l’enjeu des évènements récents. » Je vais maintenant vous exposer mon plan pour ce qui est de l’objet. Tout le monde ici a hâte de l’étudier, moi la première. Mais il faut que nous agissions prudemment. Rien ne sert de se hâter même si certains représentants du CRIP pressent nos opérations. » Tout le monde était pendu à ses lèvres. » La mise au point d’une technologie qui résistera aux radiations émises par l’objet mettra des années. En attendant, il faut que l’on puisse étudier l’objet à distance. Ma solution va nous permettre d’être sur le site radioactif, d’y effectuer des relevés, de manipuler l’objet et de l’analyser dans ses moindres détails, sans vraiment y être ».