Hedwige rêve
– Vous auriez pu faire un effort Hedwige.
– Excusez-moi
– Comment vont vos amis ?
– Je n’en ai plus beaucoup
– Comment vont ceux qui restent ?
– Très mal, je crois que c’est de ma faute
– Mes félicitations.
– Pardon.
– Il va falloir vous bougez ma p’tite. C’est pas en restant triste et désolée que ça va s’arranger pour vous.
– J’y peux rien si je suis triste. Sa voix tremble.
– Bien sûr ! Elle y peux rien, c’est pas de sa faute, c’est celle des autres. C’est les autres qui souffrent à cause de vous très chère, pas l’inverse.
– Mais qu’est ce que je dois faire à la fin !? Vous voulez que je me ressaisisse, juste parce que j’ai envie ?! C’est absurde ! J’ai besoin d’aide, moi. Je ne comprends presque plus rien. Le peu que je saisis est désespérant.
– Commencez par vous secouer.
– J’arrive pas
– Recommencez.