Errances

8 mars 2022

Gardienne Celtique

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Jour 3 – Le livre de la loi

Contrainte : Écrire la prophétie énoncée dans le livre qui lévite. 

Dans cette nouvelle journée qui commence, je me sens perdue. Squel m’a laissée seule, bien seule. Alors je continue à marcher, guidée par ce sentiment qu’il y a quelque chose qui m’attend à l’arrivée. Au loins j’aperçois une porte, une toute petite porte. J’imagine qu’elle n’est pas là par hasard alors je décide de m’en rapprocher. À l’intérieur, toute une panoplie d’objets pharmaceutiques, aux couleurs vives et à l’odeur chimique. Un lieu mystérieux qui débute sur un objet bien étrange : un livre. Vous me croyez ou pas mais ce livre semble léviter. Pourtant je me trouve encore seule dans cette pièce, l’air est humide mais aucun signe de vie. Seulement le livre, devant moi. Je sais que Squel n’a pas cesser de parler de cette bête flottante, mais je ne pense pas qu’il décrivait ce livre. Le trouvant inoffensif je me décide de l’ouvrir avec précaution. 

Dessus je peux lire « Le livre de la loi ». Je l’ouvre et à l’intérieur, rien. Une page blanche en continu. Pourtant d’apparence il semble remplit, remplit de mystère peut-être. Puis tout d’un coup le livre se met à trembler, les portes claques, le vent se lève. Ce n’est plus moi qui tient le livre mais lui qui me porte. La lumière de mon armure s’allume et dirige mon regard sur le centre du livre. La lumière est aveuglante. Une lumière bleue intense fait apparaître un mot, puis deux, se dessine une phrase: 

« Le coeur bas, 

Au mouvement du vent,

De la guerrière,

Face au mal flottant.»

Ce livre me connait, il me parte, plus le vent souffle et plus les mots se suivent. Je tiens bon face à la tempête. Je lutte pour ne pas m’envoler, pour de bon. Le livre créé une force incroyable. Il vole, il virevolte mais je ne peut pas le lâcher maintenant. Le texte recommence à s’effacer. Il faut que je trouve le moyen de le déchiffrer.. J’ai besoin d’aide! Vite le livre va s’envoler, il va continuer à flotter de plus en plus haut! Vite que faire! 

Puis au moment où je pense tout lâcher je sens l’Oeil apparaître près de moi, je le sens me chuchoter doucement: « Transperce-le, ouvre-le à la force de ton épée ». Je prend alors mon épée légendaire devenue tout à coup d’une grande légèreté et de mon dernier souffle, je perfore le coeur de ce livre devenu incontrôlable. Le coup marche, le vent s’arrête et les pages se dispersent, s’envolent dans les nuages. Une pluie de pages blanches où une seule retombe, dans mes mains encore tremblantes. On peut y lire encre bleue sur fond blanc: 

« La guerrière qui trouvera cette page se verra vainqueure de la plus grande des batailles. Dans un monde en ruine, elle trouvera la paix dans une quête aux rencontres des différences. Sa puissance et son pouvoir forgeront les territoires entre-eux. Elle deviendra le symbole de la paix, de cette guerre depuis longtemps déclarée ». 

À l’instant où je finis la lecture de ces mots, le texte s’efface et laisse place à une dernière phrase: « Trouve les 3 objets légendaires. Bas-toi et la bête viendra à toi. » Page blanche de nouveau. 

De retour sur mes pieds, je décide de garder le papier. Il semble me guider dans la bonne direction. Encore fragilisée physiquement, je me remet de mes émotions et continue mon chemin. Je n’ai plus qu’à trouver ces objets légendaires. En sortant de cette pharmacie maintenant détruite par la tempête, le ciel s’assombrit. Je commence à m’habituer aux changements météorologiques mais cela devient récurant. C’est étrange cette fois ci ce n’est pas le ciel qui semble changer mais plutôt un grand voile noir qui se poserait. Devant moi. Je relève la tête.

 

Jour 4 – Électro-Cube

Contrainte : Un mage en cape croise mon chemin, il me propose de me téléporter où je veux en échange je dois perdre quelque chose que je dois sacrifier. Décrire le voyage et le lieu où j’arrive.

À peine la porte passée, un homme me bloque le chemin. Je ne vois que ses pieds, je remonte la tête et sous sa longue cape noire je distingue un regard. 

– Bonjour jeune gardienne, je te sens perdue.

Me méfiant toujours de l’inconnu je ne bouge pas et répond calmement.

– Bonjour.

Le mage me répond, d’un sourire malicieux et d’une voix sombre.

– Je vois que tu n’es pas d’humeur bavarde alors je vais te proposer un marché. J’imagine que tu as entendu parlé de la bête flottante. Si tu veux je peux t’aider à la trouver. Je peux t’amener devant elle. Mais tu comprends bien que j’ai besoin de quelque chose en échange, je ne suis pas le père noël. Qu’aurais-tu as me donner en échange de ma grande bonté?

Voyant ce grand mage ricaner, je me demande sur qui je suis encore tombée. Malheureusement je n’ai pas grand chose sur moi à part cette épée. Mais je ne peux pas m’en séparer, comment affronter la bête si je suis téléportée. Il y a bien cette page blanche qui semble me dessiner mon trajet mais que m’arriverait-il si je lui laisse. Comment savoir où aller. Il me faut trouver les autres objets légendaires pour enfin voir cette bête. Tout à coup je sens un objet lourd sous mon armure, ça brille, ça scintille. Je plonge ma main dans ma protection de fer et en ressort un cube, un électro-cube. Serait-ce un autre objet légendaire? Il possède une pierre bleue électrique comme mon épée. 

Le mage semble perdre patience. Ses yeux commencent à rougir. Je panique, j’essaie de me décider. Mais le choix est insoutenable. Le temps passe, je dois quitter ce lieu au plus vite, ce paysage ne semble pas m’offrir la bête que je recherche. Peut-être cette téléportation m’amènera vers le dernier objet légendaire. Oeil où es-tu? Il faut que je fasse un choix. Soudainement, mon armure semble devenir lourde, un poids, mais oui biensûr, l’Oeil me fait comprendre que si je veux traverser le temps, il me faudra y aller plus légère. J’abandonne donc tout. Je laisse ma protection de fer, en gardant près de moi le peu d’objets qu’il me reste. En espérant que l’ignorance de l’inconnu me gardera en vie. 

Au moment où je me détache de ma précieuse armure, le mage ouvre son immense cape noire. Un trou noir se propose à moi, je plonge. Cet électro-cube sera donc le souvenir de cette armure, peut-être m’aidera t-il dans ma quête. C’est étrange comme je flotte, cette sensation de traverser la lumière. Une force me transporte à toute vitesse dans le couloir sombre des ténèbres. Ça va vite ! Trop vite ! Je ne distingue plus rien ! Le vide. Mais J’entends une voix. L’oeil est là, il me guide: « Reste droite et prépare toi. » 

Rien de rassurant bien entendu. Tout à coup le trajet s’éclaircit et j’aperçois de la lumière. Je me retrouve projetée dans un monde de nuages, tout est blanc, presque aveuglant. Ce n’est pas le moment de faiblir, j’essaie de me tenir debout malgré un sol instable. Je tremble.Je m’adapte tant bien que mal au ciel. Je vole.

Quand tout à coup, la lumière s’allume, mon épée a parlé. La bête est là…

Jour 5 – Copiechat

Contrainte : Magicien au visage en forme de miroir. Je vois un Allier ou ennemi. Je suis témoins de ce qu’il a vécu. Écrire l’aventure que je vois.

…Ou presque. Dans ce monde tout est flottant, la gravité n’existe plus, je commence à m’y faire. Le monde semble en suspend, suspendu à l’attente qu’un jour les territoires se touchent. À travers d’épais nuages qui m’entourent, apparait lentement un chapeau, puis une baguette et de nul part, ce magicien: « Monsieur Copiechat pour vous servir » s’écria t-il. Un magicien au visage de miroir. Mais étrangement je n’y vois pas mon reflet, mais plutôt un monde. Il m’arrête. Il s’approche lentement et me laisse entrevoir une vision à travers le miroir. 

« Bien le bonjour jeune guerrière, Nouvelle? Ah ru verras ici les frontières n’existent plus,. Il est facile de briser la glace. D’accord j’arrête les jeux de mots tu n’as pas l’air réceptive. Je vois ton regard se durcir. Calme toi, je suis là pour t’aider. Tu as fait bon voyage? Ici plus besoin de marcher, ici c’est mieux de voler, la tête dans les nuages ».

Je me suis mise à perdre le fil de ses mots. Son absence de visage me perturbe. Je le laisse parler, je verrais bien ce qu’il a à me proposer.  

« Eh oh tu m’entends? Je t’ai encore perdu là. Je sais que je suis peu commode mais vois-tu on ne choisit pas son physique. Penses-tu que ça à été facile pour moi de grandir si petit? Ah tu parlais de mon visage? Ça au contraire c’est moi qui l’ait décidé. Si je te faisais un tours de magie? Tu comprendras mieux ».

Il est drôle lui, est ce qu’il me laisse le choix? Malgré sa taille minuscule, ce petit magicien volant avec un miroir en guise de visage me semble familier. Je me prête à son jeu et me laisse embarquée par sa voix: «  Regardes bien, regardes moi bien. Ne vois tu pas là? Quelque chose qui t’appartient? »

Effectivement, je distingue quelqu’un, un nom sur sa poitrine. Celui d’une certaine « Gyakutenno ». J’ai cette impression d’être moi même devenue l’oeil. Je la vois, je la suis, mais que vois-je?

Gyakutenno se retrouve encerclée dans une infinité de réseaux, des liens à perte de vue. Je vois une paralysie l’envahir. Le charbon d’Inpachi la cherche et la poursuit. J’aimerai lui venir en aide mais comment faire? Elle est prise par le vide qui l’aspire. Je tente bien que mal de tendre ma main dans son monde, je brise le miroir et la rattrape dans sa chute. Je tire de toute mes forces malgré mon armure qui me bloque.

Je parviens à la ramener avec moi mais son état me semble vraiment instable, je lui crie : 

« – Gyakutenno tout va bien? Tu es revenue, tu m’entends? » 

Elle s’évanouit dans les nuages, avec moi. Je la serre fort, je la sens fragile. Je la garde près de moi. À deux on serra plus fortes. J’attends son réveil, j’attends qu’elle me vois pour lui expliquer ce qu’elle fait là. J’ai ce sentiment qu’à deux on y arrivera. 

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