Courir
Solveig se mis a courir parceque plus rien ne pressait.
Parce qu’il faisait beau, qu’elle allait voir celle.ux dont l’existence rassure,
celle.ux qui savent encore jouer comme des enfants.
Elle croise un chien qui court après un bâton, elle voit des adolescent.es qui courent en rigolant.
Solveig court bien, elle court vite.
Elle sait que le meilleur monde qui lui est autorisé est ici, dans le présent. Caché dans ces choses qui donnent le sourire au quasi-morts.
Que les souvenirs de ces jours heureux, parcequ’ils sont comptés, seront inéstimables face à l’epreuve.