Errances

22 janvier 2017

Le cercle miraculeux

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A brest hier..

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Si le japon a eu raison des Angolais,  la Pologne s’est consolée en  battant la Tunisie aux mondiaux de Handball.

Sinon j’ai vu deux expos au musée des beaux arts : DILASSER puis David RYAN et Jerome JOY. J’ai rencontré David ce jour, j’ai fait la groupie, comme on dit dans le sport, et demandé un autographe.

Sinon j’ai fait  les  soldes (un achat folie) et pris en covoiturage entre  l’aller  et le retour 5 jeunes une dame et un chien.

PS : Au fait la France ayant un incroyable talent, elle est toujours dans la course au titre de champion du Monde. Mais ici tout le monde s’en fou.

Campement sauvage

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A droite, rien. A gauche, j’ai essayé, rien non plus. T’as plus trop le choix maintenant. C’est tout droit. Alors bien sur, je t’entend déjà  » Ouais mais tout droit c’est risqué, c’est l’inconnu. C’est un coup à tomber dans un ravin. Et j’ai trop peur et nanani… ». Je sais que tu préférais faire marche arrière. Avant c’était mieux, c’était plus joli. Tu te souviens plus très bien mais le vieux monsieur de la télé qui bave un peu t’as dit que c’était chouette. Ba oui, mais en fait non. C’est peut être con mais c’est comme ça. Et d’ailleurs c’est mieux comme ça. Et tu peux froncer tes gros sourcils, ça changera rien. Tout droit à toujours été la meilleur option parce que c’est la seule. Les autres, c’est juste des petits sentiers qu’un jour quelqu’un à décider de créer. Mais il s’est sentit comme un con parce que ça menait à rien alors il a fait demi-tour ou il est mort. L’histoire précise pas ce détail.

Faudrait changer un peu

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ouais, je reprend les dessins que j’ai fais hier. Et ouais j’en ai rien à foutre

21 janvier 2017

De pique en pique en pique en pique en pique en …

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« Le journaliste, tu le fais redescendre ! »

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C’est un gendarme qui a crié ça, lors de la perquisition menée chez Cédric Herrou, le 19 janvier. Je vous en parlais déjà ce jour-là, c’est pour ça que je ne vais m’alourdir dessus.
Par contre, vient de paraître sur le site de Libé le témoignage du photographe en reportage dans la vallée de Roya, pour le-dit journal. C’est très instructif.
Je vous le met en entier ici :

LA ROYA : UN PHOTOGRAPHE DE « LIBÉ » MALMENÉ

Jeudi soir, alors qu’il était en reportage pour Libération dans la vallée de la Roya chez Cédric Herrou, cet agriculteur récemment jugé pour avoir aidé des migrants à entrer en France, un photographe a été non seulement empêché de faire son travail, mais il a été par ailleurs malmené et même mis à terre par des gendarmes durant l’intervention, alors qu’il s’était clairement identifié auprès des forces de l’ordre. De telles pratiques sont inacceptables et la direction de Libération les condamne vivement. Nous avons demandé à Laurent Carré de nous livrer son témoignage sur ce qu’il s’est passé.

«Breil-sur-Roya, jeudi après-midi. Je profite du redoux au soleil sur une terrasse de la propriété de Cédric Herrou pour me faire détailler les circonstances de son interpellation la nuit précédente. Autour d’un plat de pâtes à la sauce tomate, Morgan, Lucille, Emile et Marie une infirmière venue apporter des soins à un jeune soudanais.
On plaisante sur les paroles de Cédric entendues quelques jours plus tôt, à l’occasion d’une réunion sur les suites à envisager pour faire face à tous ces jeunes candidats à une vie meilleure qui se trouvent hébergés chez des habitants de la vallée. «Bon, si ça continue, on va tous finir en prison. Il y a une audience de prévue en janvier, en février, en mars, en avril. Il n’y a rien en mai. Qui prend mai ?», avançait-il alors. Ce souvenir déclenche le rire général de la vingtaine de personnes présentes. Sauf Cédric lui-même qui est en garde à vue à ce moment-là.
A l’horizon, sur les reliefs nous faisant face, nous distinguons deux silhouettes marchant d’un pas lent. Je dis à Emile : «Tu vois ces gens, là-bas ?» «Des randonneurs», me répond-il. Des marcheurs un jeudi en fin d’après-midi… «Des randonneurs ou les RG ?», j’ose plaisanter. Emile avance : «Je m’attends à une arrivée des bleus d’un instant à l’autre.»
Je regarde mon portable. Un texto m’informe qu’un barrage de police est installé à l’ancienne douane. Je pars faire des images. En bas du sentier menant à la propriété, sept véhicules de gendarmerie, dont deux camionnettes, stoppent à cet instant. Quinze gendarmes se rassemblent au signal du chef de groupe. Ils sont casqués, avec visière, gilet tactique multipoches, tonfa, lacrymo et pince-monseigneur. Une dizaine d’autres gendarmes en uniforme et en civil se préparent également avec sacoche, mallette et dossier sous le bras.
La chef d’escadron de Sospel passe près de moi. Je tente d’engager la conversation au cas où un élément me manquerait. «C’est pas un peu disproportionné ?» Pas de réponse. Pour moi, plus haut, il n’y a qu’une infirmière, une jeune fille, deux gars en train de débarrasser la table et une poignée de (très) jeunes migrants. Pas d’ennemi public numéro 1, rien ne demandant un dispositif digne de la lutte contre le grand banditisme.
Les hommes se mettent en colonne en petite foulée. Deux gendarmes en civil équipés de brassards fluo s’adressent à moi : «Vous êtes obligé de prendre des photos ?» J’essaye une réponse générique : «Je fais mon travail Monsieur.» Nous poursuivons l’ascension vers le repaire des «malfaiteurs». Les hommes en noir se dispersent autour du poulailler, des ruches et des oliviers. Un chien aboie quand une voix venue de plus haut sonne la fin de ma progression : «Le journaliste, tu le fais redescendre !»
Ça doit être pour moi ça. Un gendarme vient à ma rencontre et me saisit le bras. J’essaye de faire des images, contestant tranquillement, quand un second m’attrape le bras gauche. Une subtile torsion arrière assez désagréable du bras plus tard, je me retrouve en bas sur ces sentiers escarpés.
Mes deux cerbères me relâchent près du bas de la piste : «Voilà vous restez là, vous n’allez pas plus haut.» Je lui fais observer que je me trouve sur une propriété privée et que j’y ai été invité. «Nous, c’est pareil, mais on s’invite», me répond-il. Je prends mon mal en patience attendant que la troupe redescende.
«La cheffe d’escadron arrive, elle va répondre à vos questions», fait-on savoir. Au travers des branches, je distingue Morgan précédé d’un gendarme en civil, puis Lucille suivie d’autres gendarmes.
Un gendarme me signifie vertement qu’il faut descendre maintenant. Je lui fais remarquer que j’attends sa patronne. Je fais des images des prévenus quand soudain j’entends : «Non, non, pas de photos», hurle le gendarme en civil. Je proteste et déclenche. Subitement le gendarme casqué me fiche au sol. Je déclenche de nouveau et un second casque entre dans mon champ de vision. Les bras associés saisissent ma main et mon boîtier. Ses doigts parcourent les touches de mon appareil photo.
Puis aussi soudainement que la tornade est arrivée sur moi, elle disparaît. Je me relève. Je rejoins les individus menottés sur la route nationale au trafic coupé pour l’occasion. Le gendarme en civil : «Je suis de Grenoble et on travaille souvent avec la presse et tout se passe bien», me dit-il, s’excusant à demi-mot pour l’attitude de ses collègues.
Les véhicules des deux prévenus sont perquisitionnés. «C’est perturbant que vous soyez là.» Je m’en excuse et lui assure que je ne cherche pas à interférer dans son travail. Au loin, je vois trois jeunes migrants, le visage grave, attendre qu’on leur ouvre la porte des véhicules les amenant vers un centre d’aide social à l’enfance. En remontant vers la maison, je croise l’infirmière les larmes aux yeux visiblement choquée. Elle me dit que les gendarmes sont entrés dans la maison en vociférant l’arme au poing.»

Et je rajoute le lien vers l’article relatant la perquisition, violente : http://www.liberation.fr/france/2017/01/20/perquisition-musclee-chez-cedric-herrou-l-homme-qui-aide-les-migrants_1542821

Bonne année !

:D

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XVII

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D’une seule caresse
Je te fais briller de tout ton éclat.

 

 

Torchon d’anniversaire

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La sérigraphie

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http://giphy.com/gifs/screens-screen-printing-MVLFECvkoNVRe

 

Nostalgie en transparence

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20 janvier 2017

Déco autonome

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Tute

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Soir.

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 23:40

Nuit, prend moi dans tes bras.
Dis moi que demain sera doux.
Je sais que tout va vite.

Nuit, serre moi fort.
Dis moi que demain m’attend.
Je sais que tout arrive.

Elle porte un kimono avec des fleurs jaunes, une assiette vide repose à côté, la pièce est peu éclairée, un air de tambour résonne.

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 23:26

 

Une peur bleu

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 23:21

Ca ou un jerricane..

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 20:01

Voir sans être vu ou photographier..

« La nudité n’est pas un tabou »

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 18:22

À mon sens, la nudité ne devrait pas être un tabou. Donc je pourrais être complètement d’accord avec cette citation.
À ceci-près que cette phrase, c’est Jean Marc Morandini qui l’a dite. Et là, ça ne passe plus.

Jean Marc Morandini, on le connait tous, du moins de nom. C’est un animateur radio et télévision, journaliste et producteur. Il a officié sur TF1 entre 1993 et 1997, sur Direct 8 entre 2006 et 2012, sur Europe 1 entre 2003 et 2016, et est actuellement en poste sur NRJ 12 depuis 2012 et à i-Télé depuis septembre 2016.
Personnalité très appréciée du grand public, ses émissions atteignent souvent des audiences très respectables, Les grands groupes de médias se l’arrachent en permanence, quitte à payer des sommes faramineuses. C’est un genre de Cyril Hannouna, en un peu moins subversif. Du moins jusqu’à juin dernier.

En juin 2016 paraissait dans les Inrocks un article-témoignage. Des comédiens y dénoncent des conditions de castings épouvantables, avec à la clé du harcèlement sexuel et du chantage sexuel, ainsi que des paies non rémunérées.
A la suite de ce témoignages, une petite dizaine de personnes ont porté plainte pour différents motifs sympas (harcèlement sexuel, attouchement…), dont deux hommes mineurs au moment des faits.
Très vite, le scandale a vu le jour. Europe 1 a suspendu Jean Marc (plutôt pour une question d’audience en baisse que par réelle déontologie), et une enquête a donc été ouverte.

En septembre 2016, Jean Marc est annoncé sur une émission d’i-Télé : Bolloré a voulu racheter le sulfureux animateur. Fait qui est comme un point de départ du mouvement social qu’a connu les travailleurs d’i-Télé, 1 mois de grève : la plus longue contestation dans l’audiovisuel depuis 1968.
Dans les revendications, une garantie de l’indépendance éditoriale de la chaine, ainsi que le départ immédiat de l’animateur de Morandini Live !

L’enquête a fait son bout de chemin, et bien que les puissants des médias s’arrachent Jean Marc, les preuves contre lui sont accablantes : les témoignages sont forts, se recoupent tous, et à l’examination ne peuvent qu’être exacts.
Jean Marc, lui, se défend avec ce genre de phrase : « La nudité n’est pas un tabou ». Tranquille. Il dit aussi être la véritable victime dans cette affaire, lui qu’on a taxé d’« immonde pervers » (pôvre petit).

Pourtant, Jean Marc vient d’être relaxé. Le parquet de Paris invoque comme motif que les infractions étaient « insuffisamment caractérisées ». Lire : le droit pénal n’accord que peu de place aux victimes d’harcèlement sexuel, ainsi que puisque c’est à la victime de rapporter la preuve du harcèlement, et que les preuves sont compliquées à établir, le parquet se base donc presque seulement sur les témoignages.
Et les témoignages de simples personnes semblent être réduits à de la poussière face aux géant de l’industrie médiatique.
Boycottons les émissions de ce genre de personnes abjectes.

Bonne année !

Douce nuit

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 00:42

Je psychote. Mais la psychose, c’est tout ce qu’il me reste maintenant. J’aurai préférer autre chose. Dehors ça braille. Peu importe, le sommeil ne sera pas de mon coté. Alors vas y, gueule, hurle, crie, chante, déchire toi la gorge. J’ai de quoi m’occuper l’esprit.

un dessin au crayon vert et une histoire pour enfant

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 00:30

Il a beau pleuvoir, cela ne change rien. Tout le monde connait la fin. Elle n’est pas de celle où le héros vainc. A ce moment, on agite notre mémoire. Chaque instant. Tout. Quand on marchait, le vent nous déchirant la face. Quand on dansais et que je n’étais pas là. Tout. On, c’est personne. Mais pas tout a fait quand même. On, c’est beaucoup aussi.

19 janvier 2017

« Nique sa mère le Blizzard ».

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 23:23

Soyons honnête, ce soir il faisait froid.
Ce soir à Rennes on voyait des jambes raidies,
des poings serrés au fond des poches de vestes.
Ce soir à Rennes on attendait le bus solennellement
comme on attend une intervention divine et salvatrice.
Ce soir à Rennes c’était difficile de parler distinctement,
ou d’entendre à travers les dents qui grelottent.
Ce soir à Rennes deux copines sortent du cinéma en riant.

Enduit à reboucher les trous

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 22:44

Je vois en sépia

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 21:00

En tout,

11h,
343 Scans,
14 gigas

Désormais

Je vois en sépia

 

Entre autre choses déprimantes

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 20:39

Il y a le fait que Cédric Herrou ait été re-mis en garde à vue, après s’être fait choper à la frontière avec trois personnes d’orgine eryhtréenne.
Le débat n’avance pas, et on continue de laisser crever tout un tas de gens qui fuient d’autres endroits où ils auraient pu crever.

Oui parce qu’il y a ça aussi, à Paris, au Centre de la Chapelle, il fait très froid, et des groupes entiers de personnes voulant accéder au centre restent à attendre dans la nuit froide. Il y a eu un ressenti de -12°C.

Et puis aussi, je n’avais pas encore écris sur la claque qu’à eu Manuel Valls, parce qu’on en parlait déjà partout, plutôt que de parler de choses intéressantes. Au-delà du fait que ça m’a bien fait rire, je suis triste de voir que le « claqueur » (bien qu’il soit apparenté à l’extrême droite bretonne) a écopé de façon extrêmement rapide de 3 mois de prison avec sursis, 105 heures de travaux d’intérêt général, et 1 euro symbolique à verser à Manuel (!). Comme dit Martinez au micro de RTL « pour certains ça va très vite, pour d’autres ça va plus lentement ».
Et Manuel Valls qui joue les miraculés, du genre « je suis touché par la main de dieu, je suis de ceux qui doivent gouverner, et on ne lève pas la main sur ceux qui gouvernent ».

Il y a eu cette tirade assez époustouflante d’un auditeur de France Inter pendant la matinale « Salut Manu. Cette claque on est 66 millions à vouloir te la mettre ! ».

Bonne Année

C’est un livre qui a marqué, qu’on m’a conseillé, qui m’a marquée, que j’ai conseillé, qui a marqué, et qui désormais a trouvé une voie de plus dans les textes d’un marqué.

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 18:23

à celui à qui ça chante d’être marqué, c’est un dialogue de 300 pages, deux personnages en prison, dont Valentin Molina, le nom qui est la voie de plus.

Plan de table

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 15:25

Date : 21 février

Thème du mariage  : Fantômes

Tenue : drapé exigé.  (repassage sur place possible)

Performances sans alcool

Lieu : cloître

Invités : A 1.30 PM ;  JB, CC VO HA, le DJ a PT ACDC. G F le DM sur PC et  MaC, et JC LM MA MV de GP.

Tu as liu ? Reste Zhen .

Par ML, Signé BG.

 

 

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 14:40

Le saut, la chute, l’atterrissage

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Le pouls s’accélère quand la musique monte.

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 01:08

C’est bien réconfortant.
Et ça continue de monter.

Parce que la musique
remue mon ventre,
parcours mes veines,
effleure mes joues.

Nous sommes n’importe quel jour,
il est n’importe quelle heure.
Je souffle, je coule,
j’arrête d’y penser.

Parce que c’est naturel,
quand la musique monte
le pouls s’accélère.

Quand je rêve, ça vous ressemble.

Filed under: chemins — Étiquettes : , — errant @ 00:56

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