une journée est passée
cette photo représente toutes les activités que j’ai eu dans la journée.
cette photo représente toutes les activités que j’ai eu dans la journée.
On ne peut pas écrire sans cadre théorique
Mon dieu qu’ai je fait
https://youtu.be/KsGiDrt5U2c
http://www.madmoizelle.com/millenials-monde-travail-simon-sinek-698609
une vidéo assez sympa, qui renseigne sur l’univers joyeux du centre d’accueil de la Chapelle, à Paris
C’est par là
Et pendant ce temps là, ça se complait dans les bureaux du gouvernement, alors que des gesn crèvent de froid dans la rue. Cet article est pas dégueu
Bonne Année !
https://www.youtube.com/watch?v=KsmGDKm5MHI
De l’eau et un peu de sucre.
De l’eau et un peu de sucre !
Et du repos.
Et de l’eau.
C’est une phrase de Jean Pierre Chevènement, qui, sortie de son contexte, nous laisse songeur.
Jean Pierre, c’est un homme politique avec une carrière remplie, bien remplie : député, maire de Belfort, sénateur, président du conseil régional de Franche-Comté, secrétaire national du PS, ministre de la Recherche, ministre de la Défense sous Mitterand à la fin des années 80, ministre de l’intérieur sous Chirac à la fin des années 90… Il en a vu, des bureaux de ministère. On lui trouve une petite préférence pour des activités sécuritaires qui font flipper : élève officier à l’Ecole Militaire de Cherchell, préfet d’Oran en Algérie en 1962, ministre de la Def puis ministre de l’Int, il défend une « gauche sécuritaire » sous le gouvernement Jospin…
Aujourd’hui, il est clairement dans une mouvance souverainiste, et s’affiche au côté de Nicolas Dupont-Aignan pendant des meetings de son Debout la France (du haut de ses 77 ans, Jean Pierre arrive encore à tenir debout, c’est lui qu’on devrait féliciter) (la politique ça conserve) (et c’est bien dommage)
En ce qui concerne la défense sur le continent africain, Jean Pierre a toujours un petit quelque chose à dire. C’est ainsi que la citation en titre s’est retrouvée là : Jean Pierre nous a fait un petit topo en mai 2015 sur Europe 1 de l’opération Sangaris.
L’opération Sangaris, c’est une action commandée par la France, en Centrafrique, et qui a duré de fin 2013 à octobre 2016. « Mettre fin au chaos, accompagner la montée en puissance des forces internationales et permettre la tenue d’élections démocratiques », ça c’est Jean-Yves Le Drian qui, en octobre dernier, nous renseignait sur le but de cette mission.
Au-delà d’une couleur carrément colonialiste sur les bords, du type pas net, et de critiques à propos de la réussite de cette mission (25 personnes ayant trouvées la mort lors d’un attentat, fin octobre), l’opération Sangaris a fait couler un peu (pas assez) d’encre, du fait d’un scandale qui, petit à petit, est étouffé.
Parce que voilà : au moins trois enquêtes ont été ouvertes en 2014, mettant en cause 15 soldats français et 5 casques bleus africains, pour « viols sur mineurs par personne abusant de l’autorité de ses fonctions ». Décodé, c’est que ces 20 militaires sont accusés d’avoir forcé des enfants à leur faire des fellations en échange de rations alimentaires dans le camp de Mpoko, à côté de Bangui.
Et si ce n’était que ça ! (d’autres affaires sont similaires : le viol d’une femme dans un blindé de l’armée française à Bangui par exemple)
De ces affaires, deux viennent d’être classées sans suite. Pourtant, ce ne sont pas les preuves, les témoins et les victimes qui manquent (je vous invite à lire le troisième paragraphe de cet article)
Nous sommes là face à un essai de tuer ces histoires dans l’oeuf : pas trop de vagues autour de l’armée française, ça pourrait faire mauvaise image. Et toute la classe politique s’y met !
C’est ainsi que nous retrouvons notre Jean Pierre (Chevènement), qui nous a fait cette petite sortie un peu hardcore quand même. Il ajoute « laissons l’armée française au-dessus de tout cela parce que l’armée française rend beaucoup de services ; elle s’acquitte avec beaucoup de professionnalisme des tâches qui lui sont confiées ». (je vous laisse vomir)
Bonne année !
C’est quand même fou.
C’est tout.
Je suis juste étonné de tout.
En bien ou en mal.
Il n’empêche que c’est fou.
Je sais pas pourquoi.
C’est peut être Noël et les fêtes.
Je raconte n’importe quoi.
Mairesse de la ville de Bollène (84)
Mariée à Jacques Bompard, lui-même député-maire d’Orange (84)
Affiliée à Ligue du Sud, parti d’extrême droite que la famille Bompard a fondé en 2010
En 2013, Marie Claude Bompard refuse catégoriquement de marier deux femmes homosexuelles, invoquant le respect de sa « liberté de conscience » (!) (on croit rêver)
Aujourd’hui, Jeudi 5, s’ouvre le procès de cette femme aux idées rétrogrades, qui risque d’écoper maximum cinq ans de prison, et 75 000 euros d’amende.
Moi ce qui me fait tiquer, c’est que procès ne s’ouvre qu’aujourd’hui : les deux femmes, se voyant refuser leur droit au mariage alors que le toute nouvelle loi sur le mariage pour tous le permet, décident de porter plainte directement, au parquet de Carpentras.
La procédure est mise en place, et le procureur en entend parler, après quoi il décide de classer l’affaire.
PARDON
PARDON
PARDON ?
Pourquoi donc décide-t-il de classer cette affaire ? C’est quoi ce délire ?
Si le procès a pu s’ouvrir aujourd’hui, c’est grâce à l’action de l’association Mousse, qui lutte « contre les discriminations et la provocation à la haine de personnes en raison de leur orientation sexuelle ». L’asso, ayant eu vent de l’affaire, décide d’engager de nouvelles poursuite à l’encontre de Marie Claude Bompard, in extremis puisque le délai de prescription est de trois ans. (la dignité humaine a eu chaud)
Merci Mousse.
Bonne année !
C’est une phrase de Cédric Herrou.
Cédric Herrou, c’est un agriculteur à Breil-sur-Roya, village cottoyant la frontière italienne.
Il risque aujourd’hui 5 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Son motif d’inculpation : « aide à l’entrée, à la circulation et au séjour de personnes en situation irrégulière sur le territoire ».
En clair : Cédric Herrou a convoyé en voiture des Erythréen.e.s, Tchadien.e.s, Soudanais.e.s du territoire italien jusqu’en France pour éviter qu’illes fassent le même trajet à pied, dans la vallée de la Roya. Cédric Herrou a ouvert un local SNCF désaffecté pour accueillir ces gens en demande d’aide. Cédric Herrou a logé chez lui ces personnes, essentiellement des mineur.e.s, qui n’ont eu d’autre choix que de partir de chez eux.
Aujourd’hui, sont procès a été ouvert (à exactement 13h30), afin de juger ces actions, qui ne sont plus considérées comme humanitaires, mais militantes.
Cédric Herrou l’a pourtant bien dit : la vallée est dangereuse, autant parce que c’est de la montagne, mais aussi parce qu’il s’y est monté tout un tas de réseaux de passeurs, de prostitution, de pédophilie, qui profitent de la situation précaire dans laquelle sont placés ces individu.e.s.
Si c’est ça, moi aussi je veux être dit militant.
Bonne année !
Cela faisait 12 ans que je n’étais pas revenu. Peut être 13. C’est dire. Je me trouvais là, debout, raidi par l’angoisse. Ouvrir la petite porte d’entrée n’était pas envisageable pour le moment. Trop de vieux souvenirs, trop de regrets, trop de tout. J’allais donc attendre. Je m’assis sur le banc à droite de la porte. Il avait été placé là pour pouvoir fumer dehors. Il n’y a plus de fumeur ici. Tout comme moi il attend.
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