7 février 2019
6 février 2019
3 février 2019
1 février 2019
31 janvier 2019
i feel as if my movements control the flow of the waves
but also the waves control the flow of my boy
30 janvier 2019
29 janvier 2019
28 janvier 2019
26 janvier 2019
24 janvier 2019
23 janvier 2019
21 janvier 2019
Un do diez, un do bémol, un dos bossu. Quand viendras tu visiter les coulisses lisses de mon piano?
Piano, vite, sfumato vaporeux comme ton souffle dans les bronches de l’harmonica.
Le chapeau de feutre aux bords élimé par les sessions du samedi soir au ténor. Biaiser ses regards le temps d’un vol assommé par le tambour de tes pupilles.
Bourrasque, t’es un con. Le cor est de feu dans le vent, j’ai faillis mourir de ne pas danser sur les genoux d’un piano. le do d’un piano confus d’ivresse.
Il hoquette, le pétillant du champagne gaze même le pupitre. Boire à ta mamelle me comble de doutes, c’est donc ça vivre? Qui aurai cru que l’on pouvait s’énamouracher d’une chèvre? Le copain accordéon au fusain a grise mine.
20 janvier 2019
17 janvier 2019
Ma colère est bloquée dans une larme. Dans ma bouche qui est cousue comme un chiffon. J’ai mal au coeur de t’avoir regardé si près, de ta danse saccadée et toute morcelée dans tes mots maniaques et vomit sublime. Tes mots tuent. Ils sont la colère. Tes yeux fous. Je les aimais. Ils me font du bien et me font peur. Tu m’agace. Tu m’saoul.
14 janvier 2019
personne n’a dormi et ils ont éteint le feu.
la voiture à brulé seule dans un coin de la ville pendant qu’ailleurs ont court.
après qui tu en as?
personne ne dort plus
et j’ai appris de la nuit
la lenteur et l’ennui
j’ai appris que demain
jamais il ne vient
pour les allumés éveillés
aux visages enfumés
t’es parti et t’as rien dit.
tu t’ai couché sur ma jambe et t’as dormi.
vas-y ferme ta paupière
et je m’installe dans un regard sourd
(timide et secret)
que de contempler les mains amoureuses et agitées de poésie.
vite, écris-moi et arête de dormir.
demain c’est loin.
on s’en fiche.
13 janvier 2019
11 janvier 2019
Sisyphe n’en sait rien et roule son cailloux sans dormir parce qu’il se pense libre
Sisyphe est invincible de tourner en rond
Sisyphe dit: roule la pierre et t’en fais pas
10 janvier 2019
Même si tu revenais, Ulysse
même si les distances s’amenuisaient
et que flambait le guide
dans ton visage tragique
ou dans ta terreur intime
tu serais toujours l’histoire du départ
toujours tu resterais dans une terre sans promesse
dans une terre sans retour
Même si tu revenais, Ulysse
– adonis, terre sans retour