les maux se sont figés dans la glace mais la montagne heureuse les a laissé s'échapper les mots la glace fut brisé, percé l'eau a coulé
24 janvier 2020
23 janvier 2020
22 janvier 2020
Un soupir.
Tu viens faire revivre la surface de ma peau.
Elle se réveille et sourit à tes caresses.
Dans un amour vieillissant, je laisses danser nos âmes.
Dans un frisson mon corps se laisse aller à la paresse.
21 janvier 2020
j'ai souvent l'impression de tout devoir mettre entre guillemet, comme si tout avait déjà été écrit.
18 janvier 2020
17 janvier 2020
le chat
peut être qu’il s’est assit sur moi parce que pour une fois j’étais la plus calme dans ma tête. ça me rend heureuse
peut être que c’est parce que je suis la plus angoissée.
mais ça je veux pas le savoir.
14 janvier 2020
13 janvier 2020
12 janvier 2020
8 janvier 2020
4 janvier 2020
3 janvier 2020
Je me sens plutôt heureuse.
Mais ma peau n’est pas d’accord elle se tend, mon ventre se tord, mon cœur bat beaucoup trop vite.
21 décembre 2019
20 décembre 2019
j’évite les majuscules et les points par peur que tout commencent trop vite et que tout se finisse trop vite
19 décembre 2019
18 décembre 2019
17 décembre 2019
16 décembre 2019
15 décembre 2019
14 décembre 2019
« je n’ai jamais été trahi par mes mains »
(quelqu’un m’a cité ça comme une citation sans savoir de qui s’était, je pose ça là)
13 décembre 2019
12 décembre 2019
parfois je la serre dans mes bras, et je l’imagine disparaître dans une respiration
mes rêves se sont essoufflés lorsque j’ai compris qu’elle ne les verrait pas tous se réaliser
11 décembre 2019
10 décembre 2019
l’envie d’y retourner pour la vie
à ma gauche une merveilleuse oeuvre de notre belle Daph
9 décembre 2019
vent glacial
corps chaud
humidité sensuelle
le ciel s’étire et se réveille doucement
dans la nuit on chuchote
8 décembre 2019
7 décembre 2019
à l’extérieur
« Elle va quand même pas payer 55euros par semaine ? » pense-t-elle.
Elle regarde ce corps livide et se demande..Oh attend euh ah mince, là elle voit des larmes sortir de ses yeux, petit ruisseau quand soudain RAZ-DE-MARÉE…
« Merde… », se dit-elle, « C’est à ce moment que je rentre en piste ».
Elle se redresse, se recoiffe, prend quelques notes (en vrai elle écrit 55+55+55+55=220 avec plein de cœurs à côté…) respire, se rerecoiffe, croise ses jambes puis elle lui tend des mouchoirs et un sourire de compassion. Les mouchoirs font coaguler les larmes.
Elle ajoute « 55euros s’il vous plait, à la semaine prochaine, tachez de vous détendre »
6 décembre 2019
Ils sont entrain de vivre le plus grand raz-de-marée, jamais vu ici…
Corps est submergé, Ventre englouti, Cœur noyé, Cerveau arrive à peine à sortir la tête de l’eau…
Quelqu’un est venu dire à Cœur: « tu es le cœur ! », il a marmonné: « oui enfin jusque là ça va, je sais… »
Quelqu’un est venu dire à Cerveau: « tu es le centre », il a souri et poussé une respiration de fierté qui a fait accélérer la cadence de cœur .
Quelqu’un est venu dire à Corps: « t’es juste une enveloppe », c’était le commentaire de trop il a pleuré. Corps, avant il savait qu’il était la source de l’énergie, celui qui protège des coups, des regards et des mots…
Quelqu’un est venu dire à Ventre: « tu es le cœur des émotions »
C’est ici que le raz-de-marée a commencé…
Il en savait rien lui. Quand Ventre est né il savait qu’il allait emmagasiner tout en tas de nourriture diverse est varié, organiser, trier… Il se sentait prêt et armé pour cette mission… Mais le « cœur des émotions » ??? ça personne ne lui avait jamais dit… Elles sont changeantes, envahissantes, violentes, parfois assaisonnées de douces contradictions… Pour ça ? Il n’était vraiment pas prêt.
Il a paniqué et Corps s’est liquéfié.
5 décembre 2019
ô page
CONTENANT D’UNE NOURRITURE ABONDANTE. FROISSÉE, MATÉRIALISATION DE MA COLÈRE. MANGÉE, DÉMONSTRATION DE MA PASSION. BLANCHE, ABSENCE D’IDÉE. DÉCHIRÉE, MULTIPLICATION D’UN ESPACE. DIVISION COUPÉE, ESPACE DE CONSTRUCTION SERVANT LA CONSTRUCTION D’UN NOUVEL ESPACE. CABINET DE CURIOSITÉ. ZONE DE RECHERCHE INTERACTIVE. INVITATION À L’ESSAI. COUVERTURE.
4 décembre 2019
« Le corps, quand il est laissé à lui même, suit ses instincts, ses envies; il cherche la satisfaction de ses sens. Il n’est pas libre, puisqu’il est soumis à ses pulsion. » p15
Bruno Régent