Retour en Belgique
Perdues, elles se sont retrouvées grâce à Rolex.
Je suis en train de relire mes errances, je suis arrivée à Ma main sent Lille, et je me retourne pour voir si j’avais rangé le parfum et je vois qu’il est toujours là. Ce petit parfum rose de 30 cl est toujours là.
Je me demande si un jour je le rangerais vraiment.
Je me demande si un jour je le terminerai vraiment.
Je me demande si j’en mettrai pas un peu là sur mon bras pour voyager un peu dans les souvenirs.
Aujourd’hui je suis sortie de chez moi à 13h18, il n’y avait aucune trace sur ma vitre de droite devant mon ordinateur.
Rentrée chez moi a 17h43, je vois une vieille trace sur cette vitre.
On voyait des traits, des ronds, une forme longue.
On voyait des traces de pates, de plumes, d’oeil.
Un pigeon con s’était écrasé sur ma vitre cet après-midi.
Il m’a dit, تروحي و ترجعي بالسلامة.
Ces quelques mots m’on boulversé, m’ont rappelé que je pars dans quelques heures, que ma dernière soirée est finie, que le mois s’est écroulé, que je pars et que je les quittes.
En quelques mots, il a réussis a me rendre la fille la plus triste du monde. En quelques mots il à détruit le peut de courage que j’avais en moi qui me disait qu’il faut que je parte. En quelques mots il m’a rappelé que m’attend une autre vie la bas.
Ces quelques mots ont aussi mis fin à ma joie, à cette soirée que je voulais pas finir si tôt, au moment intime entre nous. Le baiser voulais être là mais je l’ai un peu rejeté. J’ai préféré partir sans m’accrocher. Un premier et dernier baiser n’est jamais une bonne idée.
C’etait la fin de beaucoup de choses. C’etait surtout la fin de mes 30 jours.
J’ai décidé de filmer alors que ma mère conduisait. Je ne filmais rien de précis, je filmais au cas où me pourrait m’être utile.
C’était sur la route qui reliait Beirut a chez moi, ce n’était pas l’autoroute mais une sorte de quartier pauvre qui fait passage entre la capitale et le côté Sud du pays. On aurait pu prendre l’autoroute, mais j’ai préféré ici, il y avait plus de choses à voir, plus d’action.
Je filmais donc tranquillement pendant quelques minutes, jusqu’au moment où un « van » où minibus commence à klaxonner et nous mettre au coin de la route en s’approchant de la voiture, il commençait à nous dire d’aller à droite, et un BM énorme devant nous s’arrête et nous coince. Ma mère s’est donc arrêté, on n’avait pas compris pourquoi, mais je me doutais que ma caméra les a dérangés.
De la voiture de devant, descend un monsieur, viens vers nous, et me dit que je n’ai pas le droit de filmer, ma mère lui répondit directement quel travail au parlement (ce qui fait qu’il ne peut pas trop merder, et que sont partis politique de merde est lié à la où elle travaille), bref, le mec insiste quand même sur l’idée que je ne peux pas filmer d’un air menaçant. J’arrête donc de filmer et nous reprenons notre route. Il reste derrière nous un bon moment, et finit par prendre la voiture en photo et changer de route.
Une quinzaine de minutes plus tard, en arrivant dans notre ruelle, une grande Range Rover noire, avec les vitres teintées surgies de nulle part devant nous alors que je recommence de filmer, et roule doucement, très doucement devant nous. Ça me semblait étrange cette voiture qui ralentissait autant. Bref, je continue de filmer et ma mère ne se doutait de rien . En arrivant au pied de notre immeuble, une autre GMC noire nous attendais, et les deux mecs à l’intérieur nous regardaient.
Nous nous sommes garés à notre place habituelle, et dès lors, le Range alla plus vite, et les deux messieurs du GMC ont disparu.
Explication:
1- Les deux premiers messieurs du BM, ont pu avoir nos infos et localiser notre maison grâce à la plaque d’immatriculation.
2- Ils contactèrent les gens de ce parti politique dans notre région.
3- Ces hommes se sont chargé de se disperser autour de notre maison pour veiller à ce qu’on rentre chez nous et que je fasse pas partie de l’autre parti politique et que j’arrive à dissimuler des infos.
4- Arrivées chez nous, ils ont pris leurs routes, et je ne les ai plus revus.
Mais mon téléphone portable reste observé et ils savent ce que je fais à l’instant même. Je pense que ça sera le cas pendant quelques jours avant qu’ils nous laissent en paix.
Parce que tout est permis, ici.
depuis que je suis en école d’art, je ne suis plus créatif, j’ai perdu ma spontanéité et ma volonté de faire des choses qui me plaisent.
pourquoi ?
C’est parce qu’il faut trop réfléchir, trouver des réponces à toutes les questions, réfléchir à 15 milliards de trucs avant de produire. Ce qui fait que je laisse tomber la moitié de mes idées.
je n’arrive plus à to think outside the box, je suis dans le box, je suis formatée, je suis dans ce putain de white cube de B.O.D.
Fuck the system.
AH c’est drôle, errances publie mes postes avec une heure de décalage, il ne veut pas suivre mon fuseau horaire à moi. Normal non? Là il est 2h49 et ils vont écrire 1h49. C’est comme si je vivais dans votre future.
Ah non je poste à 2h55, j’ai euh le temps de mettre mon bout de texte sur un correcteur d’orthographe, lire 2, 3 trucs et maintenant poster.
Il est déjà 2h56. Non 2h57.
En rentrant ce soir, dans la voiture, je disais à mon pote que mon quartier devenait moins classe qu’avant et qu’il devient mal fréquenté, et que Karim habitait ici, et que je pense que Mohamad habite dans ma rue et je pense très fort qu’il habite à quatre immeubles du mien.
Arrivée dans ma rue, je roulais lentement, a côté de nous marchait deux mecs chelou, un parmi eux avait un sac blanc en plastique à la main. De ce sac blanc un liquide dégoulinait, et traçait une ligne de points derrière lui. et on voyait, en haut dépassait un tube rosâtre, je pense que c’était l’oesophage.
Il faudrait que je repasse par notre lieu de RDV, pour que moi aussi j’arrive à reboucler la boucle, pour que moi aussi j’arrive à sentir ce qu’il a senti, pour que moi aussi j’arrive à penser à autre chose, pour que moi aussi j’arrive à l’oublier, pour que (moi aussi?) j’arrive à arrêter de l’aimer, pour que (moi aussi?) j’arrive à arrêter de l’adorer.
des fois, je me pose la question de pourquoi j’ai choisi la vie dure, la vie loin, la vie complexe alors que j’aurais pu avoir une vie simple. je me demande pourquoi j’ai choisi de mener une vie solitaire. je me demande pourquoi j’ai choisi de faire des nouveaux amis et devoir faire des efforts pour garder les anciens pour chaque retour en été. je me demande pourquoi j’ai laissé tomber mes chances de rencontrer l’homme idéal. je me demande pourquoi je dois retourner le 12 mars. je me demande pourquoi je prendrais l’avion, ensuite le train, ensuite le métro, ensuite le bus pour revenir à la vie, loin de la vie.
Ce soir, je ne suis pas rentrée trop tard, j’avais pris la route vers 12h30 A.M. c’est-à-dire qu’il y avait encore un peu de circulation quand même, pas comme hier a 4h00 A.M.
J’avais fait le 3/4 de la route assez tranquillement, je chantais dans la voiture avec les fenêtres fermées; arrivée à la fin de la grosse route, il y avait pas mal de voitures. C’est a ce moment que j’ai commencé à zigzaguer entre les voitures, mais rien de très violent.
Je sentis que la voiture qui était derrière moi essayer de me dépasser, sauf qu’à ma droite il y avait aussi une voiture, il voulait donc que je me décale un peu. Mais non, je suis trop têtue, j’ai accéléré et je lui ai bloqué encore plus le passage, et c’est à ce moment-là que j’ai compris qu’il voulait qu’on fasse la course de zigzag. J’ai donc commencé à courser les voitures et rentrer entre elles, zigzaguer, et dépasser tout le monde. J’ai senti qu’il voulait absolument me dépasser, sa fierté ne permettait pas à une personne comme moi ou comme le dirais-je « une fille » gagner à son jeu. Je l’ai donc laissé passer, sachant que j’ai gagné un taux d’adrénaline très haut.
Arrivée à la sortie de l’avion j’ai trouvé le charmant Mario qui m’attendais, je ne savais pas qu’il était là pour moi.
Moi, comme toutes les fois ça me fais plaisir de le voir ! Je ne sais pas pour lui … mais plus ça va plus on se parlent, tant mieux je dirais
Il passe, prend mon passeport, se charge de gerer ma sortie, coupe file, et passage dans la ligne des diplomates.
[…]
Mes parents n’etaient pas là cette fois, ils ont eu du retard, ça m’a donné plus de temps avec mon charmant mec et dès l’apparition de ma soeur, lui m’a dit au revoir et à disparus.
Bon bah ça va
Je me suis reveillée
J’ai tout rangé
J’ai pris mon passeport (rien de plus important)
Je me suis faite belle (on sais jamais dans l’avion .. )
Je sent bon (j’ai fait le 8 habituel)
J’ai pas cassé mes ongles contrairement à toutes les fois où je prend me train avec la grosse valise
Quoi encore ?
Je suis sortie de chez moi a 5h15
J’ai attendu mon bus 10 mins
Un monsieur m’a fait peur dans le noir
Le bus est arrivé et s’est arrêté juste là où j’etais
J’ai pris mon bus de 5h30
Je suis arrivée plus d’une demie heure à la gare en avance
Et la jsui dans le train
Hihii
Il ne reste plus qu’a ne pas louper l’avion
Allez bonne nuit, et a toute à l’heure sur errances!
Enfaite, j’aime bien la photo de Marie, mais c’est con, pour dire ca, je vais aussi la virer. Tant pis. Marie, il n’y a pas de bouton LIKE pour liker ton image, donc fallais bien que je m’exprime.
C’est bete de dire : « j’aime bien » en commentaire. J’ai donc trouvé une manière plus sympathique de le dire.
Marie est tu en train de lire au fait??
Ahh tiens! Ya aussi le premier beau dessin de Hugo rouge qui s’est fait virer.
Si je met encore quelques posts, je vais remplir toute seule la page.
Ca vous fais chier ?
Clef ou clé??
L’orthographe étymologique et ancienne, clef, et l’orthographe moderne, clé, s’emploient toutes deux selon des critères qui ne sont pas objectivement définissables.
Je me suis retrouvé coincée en dehors de chez moi mercredi!
commencont par le commencement de cette soirée raclette.
Alors, gentille comme je suis, j’avais proposé a Mathilde de lui prendre la moitié des patates pour les faire cuire.
Elle arrive donc chez moi, me file la moitié. Je les laves, les épluches, les assaisone, et les fait cuire dans du boullion de légume. J’avais hate de les gouter.
21h18, fut l’heure de rejoindre les chères voisins chez Chris.
Je prend mon assiètte, mes couverts, le saladier avec les patates, mon portable, et me dirige vers la porte, appuis sur le bouton et sort.
Je me dirige vers l’ascenseur, et appuis sur le bouton. J’entend au meme moment, ma porte claquer a l’autre bout du couloir.
ET C’EST LA QUE JE ME REND COMPTE QUE J’AI PAS MES CLES.
Je panique, mais pas trop, jme dit que je vais passer chez le gardiens très gentil, il vas forcement vouloir me filer le double.
Accompagnée de Marion, je descend au 0.
Je sonne a la sonnette du chère gardien, j’entend la sonnette sonner. Pas de réponse.
Je resonne a la sonette, on ne l’entend plus!
IL A ETEIND SA SONETTE!!!!! (c’est possible de faire ceci dans mon immeuble)
Je toque avec un petit espoir qu’il comprenne que ce n’est pas une blague, mais pas de réponse.
« son store est ouvert » dit un des Matthieus
« sa voiture aussi » dit l’autre Matthieu
Je sonne encore une fois. Pas de bruit. Je toque. Pas de réponse.Pas de lumières.
je remonte, je mange et je redescend a 22h. Je toque, je sonne. Pas de réponse.
22h30. Je toque, je sonne. Pas de réponse. Les stores sont maintenant fermés.
Tout le monde a la haine. Ca ne se fait pas. Il est la.
23h00. Je toque, je sonne. Pas de réponse.
23h30. Je toque, je sonne. Pas de réponse.
Minuit. J’abandonne.
J’ai donc dormis chez mon voisin. Très gracieuse. en t-shirt classe, pantalon large de maison bleu marine, pantoufles rose pétant, une jacket bleu claire, et du rouge a lèvre bordeau bien fort.
sur un coup de blues, j’ai pris le parfum rose pour le sentir, mais je n’arrivais pas a sentir directement a partir de l’embout, j’ai donc décidé d’en mettre un peu sur mon bras. fausse manip, j’en ai mis sur ma main. maintenant ma main sent Lille. ma main sent les souvenirs des 9 mètres carrées, le lit une place, le soutif jaune, le pantalon rouge, le sweat bordeau, le pygama kaki, l’écahrpe blanche, la bague, les toilettes communes, et tellement d’amour.
faudra peut-etre ranger ce parfum.
aujourd’hui j’ai décidé de me remettre au piano, c’est Jacques qui me la dit, Jacques Brel,j’ai envie de pouvoir jouer et de tout sortir.
j’ai hate de rentrer chez moi et que mes parents sortent de la maison pour jouer au piano.
j’imagine deja mes mains sur le clavier que je n’ai pas touché depuis au moins 10 ans.
En me reveillant j’ai trouvé Sophie Calle et A.Z chez moi dans ma chambre. Je devais aller en cours, je n’avais pas de temps à perdre.
Sortant du lit, je remarque qu’il pleut a mort, comme je l’ai jamais vus à Rennes; il pleuvait tellement que l’eau tombait de mon plafont à l’intérieur de mon appart. Mon premier reflexe c’était de ranger mes papier errances, mon dossier avec tout mes documents en tant que citoyenne libanaise en France et mon passeport.
Je les ai laissé dans ma chambre, jsui partie aux toilettes en laissant la porte ouverte, ça se fait pas de laisser mes invités seuls.
Eux ont commencé à s’embrasser sans gêne, et moi sur mes toilettes sans gêne aussi.
Eux ont commencé à se déhabiller sans gêne, et moi aussi.
Eux se sont endormis, et moi jsui sortie.
Elle arriva en courant chez moi, avec ses valises et ses affaires. Sonna à la porte et rentra. Il y avait du monde chez moi à ce moment-là. Je sentais qu’elle était perturbée, je lui demande ce qui ne va pas, elle me répondit avec un regardé effrayé et triste; les U.N sont chez moi. Je ne comprenais pas pourquoi et lui demanda à quel étage elle habite, au -1 me dit-elle. Affolée, je sors de chez moi, prend l’ascenseur, mais pas le bon, il y a 5 ascenseurs dans l’immeuble et chacun mène dans un coin de l’immeuble. Je n’etais jamais allée chez elle. Je demandais aux voisins qui faisaient l’amour, laissant la porte ouverte, comment arriver chez elle, on me dit de traverser le pont.
De l’autre côté du pont au fond du couloir, se voyait une mini-boite de nuit. Mais il s’agissait d’un coffeeshop, mais aussi vente de drogue et on y trouve une chambre pour baiser, tout ça dans le style d’une mini-boîte, mais assez classe. Les gens à l’intérieur sont sophistiqués et riches. Je décide d’y faire un tour. Ce n’est pas très grand, autour des 90 mètres carrés, séparé en 3 pièces. Il y avait des lumières de couleurs partout, du jaune, vert et rouge, des canapés en cuir, et une chambre avec un king bed ayant un matelas haut. Je suis rentrée dans cette chambre aux décors tout gris et sobre, me suis posée dans le lit avant de m’affoler en pensant qu’elle avait ouvert ce business a son âge!
Je sortis en courant, et je vois des serveuses habillées en noir qui me touchent de partout, je ne comprenais pas au début, mais après je remarquais qu’elles étaient en train de me coller un sticker en forme de coeur noir sur mon pull, c’était une drogue nouvelle génération, elle voulait me tenter par ça, elles voulaient que je reste. Encore plus affolée, je courus en direction de la sortie; les 90 mètres carrés étaient interminables avec ces femmes qui essayaient de m’arrêter.
Depuis ce moment, je ne l’ai plus revue, et je n’ai plus osé descendre au -1.
Le rêve était tellement étrange et prenant que le reveille n’eu pas lieu. Des souvenir flous et étranges, flous et incohérents, flous et insensés, flous et flous.
Ça parlais de voyage, de mer, de chat, de chien, de daulphins, de bus et de métro.
De gazon, de paneau, d’arbres, d’école, de A, de 32B, de Chirchill, de médiathèque, de rugby, de Valérie, d’ours, de déviation, de Amy, d’une meuf qui rigole comme une pute, de trous, d’orange, de sapin de noël blanc, de papillon rose, d’un dès vert, de six mois d’assurances et d’un bonnet.
De Jeanne et D’arc, de mère, de mer, de football americain et de jasmin.
Ça parlais de beaucoup d’autres choses, mais c’est flou.
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