« je suis né à la lune où les chevaux perdent leur poil rude »
comme tous les soirs je veux être demain matin quand je sens l’odeur du café, je ne dors pas car passé minuit j’ai mille idées et envies qui germent, j’ai beaucoup trop d’énergie dans l’âme et le corps doit dormir. souvent ça me rend mélancolique, sorte de temps révolu qui n’est qu’hier auquel je n’ai pas pu tout donner, demain qui est trop loin. corps éthérique qui danse. dormir c’est ridicule pour les rêves. la flemme.
c’est quoi un être? c’est quelque chose de vivant. donc c’est quelqu’un un animal un végétal. alors on peut pas dire une être pour une femme. mais si. tu comprends pas. on dit les travailleurs et les travailleuses, et c’est même pas la même chose (quand ça nous arrange quoi). c’est vrai.
les êtres humain(e)s et pas les Hommes avec un grand h.
J’ai si froid que je vais mourrir glacée. Il y a des feux de paille qui s’étendent jusque jamais. Le champ est pres de l’autoroute où les images ne s’impriment pas bien et une voiture est un oeil qui saute. Les autoroutes c’est pour ceux qui restent derrière la vitre du bus et pensent être ailleurs (sac de couchage sur la plage), pour les paysages oubliés sans personne dedans. La forêt est scindée en morceaux minuscules et les loups n’y dorment plus. Exile. Ils ont exilé les grands pins ils sont mort sur la route qui s’en fiche. C’est pour tout ça qu’ils ont allumé des feux dans les champs. Pour donner à voir le drapé orange qui disparait en fumée sur l’étendue du vert et du gris qui dure 5h30.
j’ai plus publié parce que paris me fatigue et me saoul etc j’en ai mare du gris et du bruit. mais je ne veux pas que mon premier post 2019 (même si sincèrement les dates sont hyper abstraites dans ma tete et n’ont pas re réel sens et c’est d’ailleurs pour ça que ça me gave de fêter la nouvelle année alors qu’il y a tellement d’autres choses à célébrer au quotidien) soit celui-ci: morose.
je vous partage mon nouveau mantra: « ta vie est une manifestation » (mon mantra 2018 c’était « si tu veux faire partie de quelque chose, créer quelque chose »). les mantras vous suivent longtemps et surtout ressurgissent quand il faut. je vous conseil de trouver le votre, celui (ou même plusieurs) qui raisonne en vous et dites-le, écrivez-le, hurlez-le, brulez-le, jetez-le sur les autres et le monde et ça fonctionnera je crois.
Tu t’es perdu et un avion aux ails en tourbillons est venu te chercher dans la vallée. Les cris sont morts et tout va bien, un peu de sang sur la cheville et le dos qui gratte. Quand tu marche le metal tangue et deux dreads se balancent silencieusement dans ton cou. Le cou mouillé car tu transpire la terre brune.
Les cailloux font des tours magiques. Immobiles. Anciennes.
la guirlande c’est comme des lucioles qu’on attrape et qu’on enferme dans les mains et le souffle qui se fait est bruits de tapotements sur la guitare, les instruments perlés de bois et la chanson qui chuchote à l’oreille. J’imagine la nuit et son grand ciel dans un endroit chaud et les âmes naïves qui dansent se regardent et disent “on est heureux je crois” (même parfois quand on fermait les yeux on était quand même deux).
Elle permet de comprendre l’être et les maux par les mots et les lettres.
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