Errances

13 novembre 2020

La clé d’Atal

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La clé d’Atal (croisement avec le personnage de Zélia)

Ne pensez par échapper à Blu, à son trousseau guérisseur. Nombreux sont ceux qui ont fuit, bien trop appréhensifs d’ouvrir leurs entrailles. Mais il viendra vous vitrer, même du haut de votre vaisseau spatial.

Il aime le noir autant que vous aimez le blanc.

Atal avait fuit lui aussi, l’humanité et ses croyances ésotériques, horrifié de leurs élans d’intimité.

Blu l’avait bousculé, un soir d’hiver sur Neptune, mais Atal s’accrochait à sa clé, personne ne devait entrevoir ses démons d’enfance, ceux qui l’avaient formé et déformé.

Mais Blu fait toujours raison, sa misanthropie n’était qu’un joli masque façonné par le deuil d’un amour jamais vraiment connu.

Blu s’en allait, dans le silence de l’univers résonnait alors le bruit métallique d’une nouvelle ami parmi son trousseau.

Il y a des soirs où l’on se couche avec Blu

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Il y a des soirs où l’on se couche avec Blu

C’est un peu comme la légende urbaine, personne n’en parle mais les portes se ferment quand on l’entend gratter les murs. Et tout le monde y passera.

C’st la masseuse, la gardienne des trousseaux, forçant l’entrée des foyers pour y voler vos clés. Laissons nous faire.

C’est la seule qui nous la demandera poliment, cette clé.

Elle ira soigneusement fouiller au fond des mauvaises heures, parcourir les déceptions, errer dans les spleen pour y confectionner le meilleur de nous-même. Un talisman, dorure sublime, qu’elle ajoutera à son trousseau, et dont elle vous donnera le double.

Blu

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12 novembre 2020

11 Novembre

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J’ai envie de faire une brocante

J’adore les bonnes affaires

La mémoire des corps (ou l’odeur la plus repoussante du monde)

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Toujours faire confiance à son corps

Si celui-ci vous dit de vous méfier, méfiez vous

 

Vous saviez que la perception d’une mauvaise odeur était une alerte de votre cerveau, pour vous dire de ne pas vous approcher, de ne pas ingérer, parfois même de fuir immédiatement

De même, la peur est une réaction immédiate à un potentiel danger.

 

C’est cette lignée d’humains et leurs faiblesses, qui t’ont filé ces réflexes, grimacer à l’approche d’un détritus, lancer des alertes à la vue de quatre paires de pattes.

Moi je voudrais savoir s’il existe le même processus pour les corps, si l’on peut reproduire ces traumas. Absorber tellement quelqu’un qu’on en imprime sa contreforme dans la rétine, et que celle-ci ne s’effrite jamais.

Rappel à moi-même

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Demain je vous raconterai un peu de passé

Aller chercher dans une boîte à souvenirs

En train d’expliquer à un garçon inconnu pourquoi je crois en l’humain

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Alors oui je suis peut-être naïf, mais j’ai pourtant bien l’impression qu’avec un peu d’empathie et d’intimité on pourrait tous mieux se porter. Ne sortez pas les arcs-en-ciel, je vous parle de communiquer, d’avouer ses fragilités enfantines et de se laisser écouter.

Ce n’est qu’une ébauche, mais j’y crois. Bien sûr que toi tu es bien plus adulé, en affichant ton dédain pour un monde déjà brûlé. Je ne comprends pas cette mode de la dystopie, on s’affiche tous enchaînés et ensanglantés, sur des fonds en béton, et puis crâne, barbelés et seringues.

Si j’en suis mes instincts on est tous là pour se rentrer dedans, pour se toucher et se pleurer dans les bras. On est tous là pour l’Amour, les amitiés et les corps. On est tous là au moins pour le sexe.

Alors moi je préfère essayer de nous sauver plutôt que d’afficher ce dédain, trop facile de parler de destruction, parlez moi de la suite. Je veux tout détruire, mais on se retrouve après, dans les ruines. On mettra deux trois posters sur des murs décharnés.

10 novembre 2020

Jolis mots du soir

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Novembre

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Quand vient le froid j’ai une mauvaise peau

9 novembre 2020

Chercher son vocabulaire

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8 novembre 2020

J’écris ça là une fois, juste une seule fois, après plus jamais

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Quand je dors seul (beaucoup), je rêve de toi

Tu reviens et tu me dis qu’on se pardonne

Tu me dis qu’on ne s’est pas rencontrés à la bonne date

Qu’on se connait et qu’on ne s’oubliera pas

 

Moi je te propose de ne plus revenir

 

La dernière fois que je t’ai vu tu me tournais le dos dans la rue

Tu portais un joli manteau sur ton grand dos

(Tu ne m’as pas vu)

Comme je te l’ai dis, j’ai eu cet élan de familiarité

Comme si ma vie me passait devant les yeux sans me sourire

Je t’ai dit que tu étais mon premier et seul amour jusqu’à présent

Enfin ça, des mois après, (je t’écrivais tard, sous la pluie)

Et tu m’as seulement répondu qu’effectivement, tu trouvais ton manteau joli

 

Je note ça là parce que j’y repense, pour que tu sois enfermé dans des mots sur internet,

S’il-te-plaît arrêtes de venir quand je dors seul

Mes apparats (en action)

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Narcissus is back

 

Mes apparats #2

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7 novembre 2020

Mes apparats

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Vous vous souvenez de cette tourmaline dont je vous ai parlé ?

6 novembre 2020

Nothing feels like Home

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3 novembre 2020

Eye contact

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Appelez moi simplement Quentin

2 novembre 2020

« petit pincement de jalousie, vague à l’âme »

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Les Plages d’Agnès, Agnès Varda, 2008.

Vous êtes beaux à travers ma caméra

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(Je suis très fier de ce dessin)

Je rêve d’être Agnès Varda mais ce n’est pas possible

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Avant, tout était exceptionnel, chaque parole devenait une légende urbaine

Maintenant que tout est partagé à grande échelle, les mots n’ont plus la même valeur, les images non plus

Il y a encore ceux que vous faites taire, celles que vous détenez,

Et moi je suis là pour les trouver, les faire ou les montrer

la tourmaline

Filed under: musardises — Étiquettes : , , , — errant @ 01:22

C’est donc de ces absences

Dont j’ai parlé aux autres absents

Un garçon m’a conseillé de me procurer une pierre noire, de la fréquenter de près. Je l’ai cherchée, d’abord aperçue, puis appartenue. Depuis elle me pend au coeur tous les jours, cela en devient obsessionnel, j’en ai fait mon vaisseau de guerre : j’ai tout misé sur elle. Ainsi le mois de Septembre était pendu à ses côtés, sur un fil de coton.

C’est peut-être grâce à elle que tout me réussit, le beau monde et la sympathie. Ou peut-être pas

mes absences

Filed under: musardises — Étiquettes : , , — errant @ 01:13

Vous ai-je parlé de mes absences ?

Des coups de fatigue, de poignard, qui m’englobent

J’ai cette pellicule collée au visage, engouffrée dans mes oreilles

Je suis comme pas encore accouché, à me noyer dans une poche,

C’est à la fois comme une couche qui s’en va et une autre qui s’ajoute

Et puis je ne fais plus aucun bruit à vos yeux,

Hurle aux miens,

Et puis les mauvais choix

rue Covid

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31 octobre 2020

Moi j’aime les humains

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Les changements d’humeur

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La fuite

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(confinement mood)

Sans toit ni loi, Agnès Varda, 1985.

Yolande par Varda

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Sans toit ni loi, Agnès Varda, 1985.

29 octobre 2020

à Š.K

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Si tu savais comme ton message me fait du bien

Ici c’est la détresse.

Rester chez mes parents, les haïr, ou rester seul, et dépérir. J’étais dans une telle montée d’euphorie depuis la rentrée, la nouvelle me met face au mur.

En attendant de trouver une solution (qui n’existe pas), merci de te signaler, j’ai hâte d’échanger mes détresses avec toi pendant ce mois d’enfer qui nous attend.

J’espère que cette boutique ne dépérira pas (comme nous)

J’espère que Rennes te retrouvera

Je ne suis pas mort, je n’ai pas le temps, j’en aurais bientôt, je vais te tuer, tu me tueras aussi

Bisous

marre

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La roche est ma maison

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Urgence

Filed under: musardises — Étiquettes : , , , , — errant @ 00:21

Détresse, urgence

Être seul ou mal accompagné

Je ne veux pas être seul

Je ne veux pas être accompagné

De mes parents

Je déteste être seul

Je déteste être accompagné

De mes parents

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