Un couple qui voulait être tranquille, et moi. Comprenez le malaise. Et puis des enfants, enfin une famille
ouf
le malaise est partagé sur un air de be bop a lula, aussi fredonné par la mère.
Rien à faire des couples qui veulent être tranquilles.
Un couple qui voulait être tranquille, et moi. Comprenez le malaise. Et puis des enfants, enfin une famille
ouf
le malaise est partagé sur un air de be bop a lula, aussi fredonné par la mère.
Rien à faire des couples qui veulent être tranquilles.
Lassitude, je suis lassée d’enlacer le vide, mais lassée de délaisser
la folie
je suis ennui, ennuyeuse et ennuyée, je cherche à être occupée, et ça ne m’occupe pas
Indécis ne sait pas choisir entre danser toute la night, jouer aux morpions avec Fabrice, ou faire des drifts de malade
Il fait les 3!!!!!
Il n’a jamais su prendre de réelle décision, pas faute d’avoir essayé.
Ses décisions s’avèrent être un mélange de toute les solutions qui lui ont semblé possible. Il a un jour voulu se trouver un prénom, mais il était beaucoup trop long.
Pour cuisiner, tout y passe, et en amour, c’est encore pire.
Même ses sourcils sont indécis, ils ne savent pas rester en place normalement. Au lieu de se froncer légèrement, de se tordre dans une moue un peu triste, ils changent complètement de formes. Et les combinaisons sont nombreuses; des étoiles, des points d’interrogation, note de musique, coeur arbre, et même sapins en période de fête. Ses sourcils sont à son image, mais peut on parler de réel indécision à propos de ce qui semble être au final une incroyable manière de s’adapter à toute situations?
Piétiner un tas de feuilles
Sous leurs arbre
C’est comme adopter un chat
Devant son maître
Et moi
J’ai l’impression absurde
De me marcher dessus.
je souhaite devenir un chamboule-tout. Pour être chambouletoutée à la foire par l’homme de ma vie, qui aura payé au moins 15 euros pour réussir a tout chambouletouté. De la persévérance et de la richesse!
Ramenez moi Christian gray et son hélicoptère, je suis vénale
se moucher dans un mouchoir ensanglanté par une de nos croûte, est ce que c’est ce qu’on pourrait appeler boucler la boucle?
Quand j’arrive aux toilettes du 2ème étage des beaux arts (démesurément grande), je m’assoie toujours de trois-quart. Comme si je posais pour une photo de classe, ou comme si j’étais prête a repartir direct, pieds en direction de la porte, pas de lavage de mains, juste à se lever, et, tout en remettant son fut, s’élancer vers la sortie.
C’est peut être parce qu’elles sont trop grande, je sais pas comment occuper l’espace. Au rez de chaussé y’a pas le choix que d’être droit face à la porte, y’a pas la place à la fantaisie. Les toilettes du 2ème étage elles crient de toutes leurs forces »DECOREZ MOI ». Ou « FANTAISIFIEZ MOI ». Elles crient même des mots inconnus, les pauvres, elles sont zinzins.
Maxime est à coté de moi
et force est de constater, que, même si je pensais faire une blague au début, il est ma source d’inspiration. Depuis qu’il porte ses lunettes, il a l’air encore plus snob et négligeant, J’adore
Son seul petit cheveux gras derrière son oreille forme une bouclette épousant parfaitement la forme de son oreille, et créant un mouvement romantique dans ses cheveux négligés. Il embrasse ma plante mais ne sait pas combien ça me fait mal. C’est elle qu’il aime. Pas moi. Il discute avec François et m’ignorerait presque. Je ne suis ni son amie, ni son amoureuse, je ne suis rien pour lui.
Mon cher Maxime,
Je t’ai croisé un matin, et depuis, je rêve de te connaître.
Plantée là, mes cheveux bruns flottants dans le vent qui portait une odeur de gaz d’échapement.
mes yeux marrons te suivaient observant chaque détail de ton maillot de bain alors que tu marchais.
Du haut de mes 1m70 et des poussières, je n’ai rien loupé, de ce charmant spectacle.
En ce jour de Saint Valentin, j’ose enfin t’avouer ma flamme.
Rencontrons-nous à Venise en ce merveilleux soir d’Hiver. Il nous faut un signe de reconnaissance, emporte une poêle anti-adhésive (cela pourra nous être utile selon comment notre idylle évolue).
Pour ta part, tu me reconnaîtras facilement, je suis sexy.
Si tu le souhaites, nous irons dîner dans un lieu romantique, où chacun les mets me donnera l’occasion d’imaginer le goût amer de ta peau, viens, tu ne seras pas déçu.
La lecture de cette lettre t’aura sans aucun doute démontré qu’avant tout, je suis amoureuse (c’est là ma plus grande qualité et tu sauras l’apprécier j’en suis sure) je t’attends avec impatience
celle qui t’aime dans l’ombre,
Alice
L’accumulation, l’obsession pour les vêtements, les couvres chefs, les accessoires , les chaussures, mais pas n’importe lesquels. Ceux qu’on déniche, qu’on trouve, ceux qui ont une vie avant nous (et sûrement d’autre encore après) et qu’on doit amadouer pour se les approprier, pour s’en parer.
Il faut s’y accommoder, c’est un peu comme une personne inconnue qu’on rencontre; ça ne sent pas l’impersonnel, ni le propre, pas mauvais pour autant, mais une odeur un peu particulière, une atmosphère vivante.
C’est une discussion, un échange de sentiments.
Et dans une armoire, c’est un mélange de pleins d’histoires différentes, qu’ils se racontent entre eux, et qui crée une sorte d’âme commune. C’est un peu une archive de la vie de pleins de gens différents, du moins une partie de leur vie, qu’ils ont décidé de mettre de coté, ou de partager, c’est un tournant.
Et tous ensemble; c’est une propagation de nouvelles, de romances et de mystères qui se met en place.
souvenirs d’une discussion autour des Flambis, passion partagée, exagérée, écriée, synthé peu rythmé
j’ai presque rêvé que j’étais dans une manif ou les gens militaient pour que j’écrive d’avantage, et ces même gens étaient en réalité Thierry, pleins de Thierry. (en colère)
désolé errances, j’ai l’impression de donner toutes mes idées à mes blagues en ce moment, elles même au service de mon charme incroyable
laissez moi une chance de conclure
Embrasser le regret. Autre expérience qui cri probablement « non » de tout son corps, mais après l’avoir fait on se rend compte qu’on y retournera pas, et c’est peut être nécessaire.
C’est un ultime essai pour la mer, on sait que non mais peut être que oui finalement, on a envie d’être emportés dans un gros tsunami. Mais du coup non. Après réflexion aucune catastrophe naturelle ne mérite d’être embrassée. Trop intense
Donc non c’est non.
2 cuillères pour une glace
L’amour c’est vorace
Douceur qui coule
Dans leurs yeux
Amoureux
Un menu à deux
Yeux dans les yeux
Croc simultané
Sandwich entamé..
Des deux cotés
Combien de fois j’ai écumé les rayons de Noz en sortant des cours, avec juste en tête d’acheter le premier truc qui me rendrait un peu heureuse
Les rayons désordonnés, le monde rapiat qui chipe les dernières chaussures pour enfant de moins de 6 mois, regarder sous les rayons pour assister en avant première aux futurs articles dans des cartons, et se servir.
Tout emballés dans des plastiques transparents, étiquetés de jaune, 0,99, 0,69, 2,99, 1,50, et j’entasse et j’entasse les petits prix qui en deviennent un énorme, pour lequel on ne culpabilise même pas, alors que c’est 40 chouchous, une boite à chouchou, des barrettes, des tissus, des babioles, jolies ou pas, souvent pas.
Mais cette accumulation d’objets sans importances en remplissent mon coeur; d’importance. J’y tiens comme à un petit carnet intime, car toute l’énergie que j’ai déployé pour trouver chacun d’entre eux s’inscrit dans chacun d’eux, y laissant des petits bouts de moi, de mon âme.
Ensemble ils finissent par créer un tableau, une musique et même une maison qui est porte parole de petits instants heureux.
Hier j’ai réouvert mes volets après un long moment.
J’avais oublié que en les ouvrant j’ai l’impression d’être dans un décor de Marcel Pagnol, et que ma table de camping s’encre un peu plus tout les jours dans le sol de la grande terrasse partagée. Depuis la dernière fois, les plantes ont séchées, et le sol alterne sec et humide. Le petit cendrier persiste contre le temps, et reste fièrement sur ma table, sans broncher. J’aurai pensé qu’il aurait disparu depuis.
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