22 janvier 2012
21 janvier 2012
19 janvier 2012
18 janvier 2012
15 janvier 2012
13 janvier 2012
la langue
La langue, organe que l’on voit peu et que l’on connaît peu… comme la plupart de nos organes me direz vous. La langue est enfermé dans une cavité, « l’enclos des dents » comme dirait Homère. Elle est retenue par plusieurs liens, elle est liée à la gorge, cependant le bout de la langue peut faire son apparition de temps en temps.
La langue qui fourche, la langue qui bave et commet des bavures. La langue que l’on mord, les langues de vipères. Que dire de la langue ? Que dirai-je si j’étais une langue ?
La langue est un peu un fœtus qui a le choix de sortir ou de rentrer. Elle est dans un milieu chaud, humide, agréable parfois, même si, au lieu d’être dans une cage dorée, elle est dans une cage dentaire.
Peut-on dire que la langue a de la chance d’avoir le goût ? Je ne sais, la langue connaît le désespoir de l’amer, le piège charmeur du sucré… Elle est attaquée par l’acidité. La langue est une passerelle, un vigile, comme dans une boîte de nuit. Certain aliments, elle les adore et les laisse entrer, elle ne peut en tolérer d’autres, et si cela rentre de force, elle aide le corps à les vomir quand il y en a trop, ou que l’ambiance dans l’estomac est trop explosive.
La langue est sur la défensive.
La langue parfois ne sait s’exprimer, sous le coup de la colère, les mots restent coincés au fond de la langue, restent liés. La langue a un rapport amour/haine avec les mots. Les mots qu’elle aide à créer, améliore , ou dégrade. Parfois les mots l’utilise contre sa volonté elle ne peut empêcher l’évasion de certains mots qui sont émotifs, violents, indélicats, inappropriés. La langue regrette d’avoir laissé échapper ces mots.
La langue en a plein la bouche, elle roule, elle tangue, glisse les aliments entre les dents. C’est une assistante dentaire. Une ouvrière nourricière, elle place la nourriture qui veut s’échapper entre les dents.
Postillon : la langue entre deux mots laisse échapper sa salive.
Même si c’est un muscle de chair et de sang, la langue peut être de bois. Elle est souvent dure pour ceux qui l’ont crue. La langue siffle et se tord entre deux mensonges, elle persifle et se répand dans des rumeurs.
La langue est sensuelle, elle aime séduire, elle aime faire des rencontres humides. Parfois une autre langue lui rend visite dans sa cage d’ivoire, pas trop longtemps, car il faut dégager la gorge pour que le corps respire.
12 janvier 2012
11 janvier 2012
Koikoikoi
Salut! Après toutes les références que l’on a vu cet après midi, je me permet d’en rajouter une couche:
Je vous présente un magazine graphique anglais: Koikoikoi, qui présente les travaux de jeunes graphistes, designers, photographes… Bref un régale pour les yeux.
Ci-dessus une image de Dima Rebus
10 janvier 2012
8 janvier 2012
6 janvier 2012
5 janvier 2012
4 janvier 2012
2 janvier 2012
exercice d’écriture 2: autoportrait ou portrait de…
Autoportrait d’une caméra.
Cela c’est déclenché dans la rue, devant une vitrine. C’était dans une rue sale, une rue mal famée où des sacs poubelles étaient éventrés un peu partout. Il devait regarder pour m6 enquête exclusive. Il devait regarder des putes, c’est ce qui faisait monter l’Audimat à l’époque. Des putes démolies par la vie, physiquement et psychologiquement. Elles ne ressemblaient plus vraiment à des femmes. Elles correspondaient à l’idée qu’on se faisait d’une pseudo féminité. Mais elles étaient floues. Elles avaient perdu leur propre image.
C’était dans cette rue où il n’y avait plus que des images floues, qu’il s’est regardé dans une vitrine. C’était une erreur de débutant, on n’est pas censé le voir, ce n’est pas ce qu’attendait le spectateur. Mais devant son reflet, si net à coté de ces images décharnés. Il s’est trouvé tellement beau, tellement sublime. Alors il s’est regardé pendant tout le reste de cette mascarade documentaire. La hiérarchie hurlait dans son oreille, il s’en fichait. Il n’y avait plus que lui, plus que son image qui comptait.
Après s’être fait remonter les bretelles par son patron, il rentra chez lui. Tout en se rechargeant, il repensa à l’expérience bouleversante qu’il avait vécu fasse à lui-même.
Il n’accepta plus que les reportages où il était susceptible de se filmer : dans une joaillerie, dans la galerie des glaces de Versailles , chez un opticien, à IKEA ou Lapeyrre salle de bain.
Au montage des reportages, il récupérait tout les passages manqués. (Les moments où on voyait son reflet). A partir de là il fit un documentaire sur lui-même. Une sorte d’autoreportage exclusif.
Au bout d’un moment, son autoportage était terminé. Fier de ce qu’il avait accompli, il voulut en faire profiter le monde entier. Comme il était généreux, il le mit en libre accès sur internet. Ce fut un succès, mais pas comme il l’espérait. D’abord ce fût des commentaires désobligeant, ensuite il y eu des parodies se moquant de son physique… Il était devenu une star qu’on aimait détester. Il fût invité et humilié sur des plateaux TV, quand les gens commençaient à l’oublier, il participait à des télé-réalités. Il eu de nombreuses aventures notamment avec une sublime caméra de BFM TV.
Puis son image commença à lasser. Cela faisait trop longtemps qu’on le voyait dans les médias. Il se mit à se contempler dans un verre de vin, de gin ou de vodka. Il écuma les bistrots ou ils pouvait se contempler dans le miroir des bars. Puis peu à peu il s’admira dans une flaque sur le trottoir, dans une rue, près d’une vitrine…
31 décembre 2011
J’ai un trou sur la langue
Une amie m’a autoriser à filmer sa séance de percing maison.
Untitled from gwenaelle N on Vimeo.
Merci à Morgui et shasha
25 décembre 2011
21 décembre 2011
20 décembre 2011
Proposition
Pour ceux que ça intéressent, je vous propose un sujet d’écriture que j’ai trouvé sur internet: « quand je serais vieux… »
Si vous avez d’autre sujet d’écriture intéressant n’hésitez pas à les proposer.
Exercice d’écriture: quand je serai vieux/vieille.
Quand je serais plus vieille… Souvent j’essaye d’imaginer ce que sera ma vie plus tard. Étant étudiante, l’imagination de ma vie plus tard ne cesse de changer. Chaque jour de nouvelles possibilités ou des portes qui se ferment. Ce que je serai plus tard…. Je m’imagine à court terme dans un ou deux ans. Quand je serais plus vieille d’un an et demi j’aurai mon diplôme. Oui mais après ? Que serais je quand je serais vieille ? Une connasse aigris d’avoir loupé sa vie ? Seul point qui me rassure et reste constant, c’est que quand je serai plus vieille j’aurais toujours D. à mes côtés.
Chaque jours comme des millions d’univers parallèles, le « ce que je serais quand je serais vieille » change. Aujourd’hui je serais cosmonaute, demain bibliothécaire… L’ angoisse de ne pas savoir ce que l’on sera, l’incertitude de ce que l’on est. Car bien sûre ce que l’on sera est encré dans le présent. Impossible de vivre le présent sans se projeter dans l’avenir, ne serait-ce qu’avec cette éternelle phrase « je ferais cela demain » je ferais cela quand je serais plus vieux..
Pauvre moi plus vieille, je met tout sur ces épaules, plus tard je ferais si, plus tard j’apprendrais ça, plus tard quand j’en aurais les moyens, plus tard quand j’en aurais le temps, plus tard peut être, mon moi plus vieux fera ce que j’aurais dû faire depuis longtemps. Certains utopistes pensent vivre le présent comme il vient, ils vivent au jour le jour. Je n’y crois pas, ce n’est qu’un mythe, ou alors ce sont des gens qui vivent dans la rue. Qui ne savent pas, qui ne sont pas sûre de savoir de quoi demain sera fait. Vivre en se projetant dans l’avenir est essentiel, même si l’on sait qu’au final, nos projections ne s’accompliront jamais. Car notre moi plus vieux, si on l’atteint un jour, continuera de se projeter lui aussi vers son soi plus vieux.
En somme, quand je serais plus vieille, je serais moi, en plus vieille.
17 décembre 2011
15 décembre 2011
14 décembre 2011
13 décembre 2011
12 décembre 2011
L’index dénonciateur
Saviez-vous d’où vien le nom de l’index?
Un jour un homme dénonca quelqu’un (je me rappel plus qui je me rappel plus pourquoi).
Enfin bref, comme punition il fut transformer en rôcher que les gens du coin surnomèrent « l’index » ce qui veut dire le dénonciateur.
Voilà bonne nuit les enfants!