1s, 2s, 2s, 3s, 2s, 2s, 2s, 2s, yéyéyé
J’ai
Plongé
Dans mon
Jardin j’ai
Perdu
Mes pieds
Je suis
Tombé
yéyéyé
J’ai
Plongé
Dans mon
Jardin j’ai
Perdu
Mes pieds
Je suis
Tombé
yéyéyé
dans un champs bleu le ciel est un amas de fleurs et de jouets à moi
mais si on tend la main tout tombe et disparait, sans même qu’on ai eu l’occasion de goûter aux souvenirs et au pollen. Peut être est ce la nouvelle défense automatique du monde contre les élans nostalgiques et l’allergie au pollen. Le monde aime pas trop les élans nostalgique, il dirait quelque chose comme ‘ Allez d’l’avant ‘.
Et puis il aime pas trop les allergies au pollen non plus. C’est vrai ça, qui aime le fait de ne pas pouvoir aimer les fleurs à leur juste valeur, à savoir; se les mettre dans le nez? Arrêt de mort signé pour les allergiques. Un allez direct et sans retour pour le sous sol de la vielle maison; l’enfer. Et on les oubliera assez vite, car on aura jamais pu vraiment partager le souvenir d’une même fleur pour deux nez.
C’est fort ça
J’ai récemment parlé de mon expérience avec la mer. Maintenant je vous parle de mon expérience avec l’oubli (ça mérite peut être une chronique spéciale bisous. M’enfin, est-ce un hebdomadaire errances ?).
C’est comme mâcher le vide, s’embrasser la main, voir pire!!! Embrasser son voisin qui donne des cours de bisou avec la langue, parce qu’on se prépare pour la suite (vu et lu dans Le journal d’Aurélie Laflamme, qui bénéficie d’une très mauvaise adaptation au cinéma québécois, ceci dit à la hauteur du roman, mais là est tout le charme).
C’est un moment inoubliable et un peu humiliant, car oui, oublier un bisou ça ne s’oublie pas, et c’est drôlement gênant de pas se souvenir, car si on se souvient pas c’est peut être qu’on était pas en état, et si on était pas en état, peut être qu’on devient nous même la mer; on en fou partout.
Mais quand on en a même la lueur d’un souvenir, un bon souvenir, ça deviendra sans aucun doute le meilleur de tous. Parce qu’il ne reste à l’oubli que l’impression, le sentiment. Par contre si le petit, minuscule, riquiqui souvenir est négatif, adieu, à jamais, s’en est finit de votre vie sentimentale et de votre moral.
Oublieurs, j’espère que vos souvenirs n’enterrent pas le mariage de vos rêves.
double lieu qui allie la gadoue et le sable, à un moment, ça faisait ventouse dans mes shoes, à un autre j’avais plus l’impression de faire un gommage express de pieds, et les deux à la fois, quelle horreur!
hommage donc dissimulé à mes chaussures qui n’auront pas survécues à la trace de beaucoup de paysages
il embrasse comme un tsunami
y’en a partout, c’est un océan d’amour mais un océan tout court. Est ce qu’on y trouve du plaisir? C’est possible que non. Mais l’expérience est telle qu’elle en reste mémorable, et qu’on finit par être heureux d’avoir vécu ça une fois dans sa vie.
Grâce à lui, il est désormais possible de découvrir ce que c’est que d’embrasser la mer.
Tenter de se déguiser pour avoir une ristourne sur l’entrée.
Se rendre à l’évidence, c’est fichu, le pantalon sur 2 tête collées c’est pas élaboré.
Dérapage frauduleux sur pente à 70° pleine de ronces
Rien à payer, c’est ceci dit le principe du frauduleux; élémentaire.
Boire du whisky au miel et se rendre compte qu’on n’aime vraiment pas le miel. Ni le whisky d’ailleurs.
Se faire engueuler par un ancien flirt, alors qu’on a rien demandé, et que le passé c’est le passé. C’est quoi votre problème les anciens flirts dans la vie?
Enième rencontre avec l’homme de ta vie (il faut dire qu’ils sont bon nombre), qui a un prénom bizarre mais sexy. C’est quoi un prénom bizarre et sexy? Saturnin?
Virevolter entre la drogue et la décadence, avec élégance. Car la drogue et la décadence, c’est bof bof. Pas d’offense, faites ce que vous voulez, on virevolte et vous, vous foncez, les deux se valent.
Et puis c’est tout, car c’est déjà pas mal
Je vous ai parlé de cette dame un peu âgée. Mais pas trop. Quasiment toute les semaines, et souvent plusieurs fois même dans la semaine, elle venait avec un jeune homme, toujours différent, a qui elle payait le repas, et ensuite ils allaient ensemble s’installer dans un coin reculé de la salle, et quand je faisais des tours de ménage, je les voyais proches.
C’est, à ce jour, le plus grand mystère pour moi. Ai-je rencontré indirectement ma première « sugar mommy», ou alors une autre raison complètement farfelue m’échappe?
La première option me rend toute chose, je trouve ça excitant. Parce que déjà, être une sugar mommy au Quick de République, c’est culotté, elle pourrait les inviter dans un restau plus propre et plus classe.
Mais je me dis qu’elle nous aime bien. Ou qu’elle entretient une sorte de rivalité fantasmée avec nous. Elle nous projette ses conquêtes et on n’a pas d’autre choix que d’être polis et serviables avec elle, et ça la fait mousser.
Mais dans le fond, je suis sûre qu’elle nous aime bien. Elle se sent en confiance avec nous, et quand elle y invite un type, c’est la famille qu’elle lui présente; nous. Indirectement on a tissé des liens, et elle fait partie du décor, tout comme nous, elle est un éléments reconnaissable au Quick.
Ou alors ce sont juste des rdv professionnels, auquel cas je serais très déçue et toute cette vision idéalisée tomberai à l’eau.
parfois j’ai l’impression que le quick a une maladie de la peau. à certains endroits, il est dépigmenté.
Des petites tâches blanches apparaissent aux endroits ou il y a eu des choses renversées, cassées, des bagarres, des insultes. Elles font le mystère de mes soirées, dès que j’en aperçois une nouvelle, je me demande d’ou elle vient, comment elle a atterrie là, sur le sol cra-cra.
Et si je m’en rappelle, le lieu devient alors une galerie de souvenirs en tout genre; la fois ou ce gars m’a fait un doigt d’honneur au loin, l’autre ou la vielle dame ramena un énième jeune homme pour l’emmener dans un coin.
j’aime bien ces ptites tâches
Dimanche 27 octobre
J’ai bu un diabolo banane kiwi, et apporté deux verres d’eaux. On m’a gentillement offert de croquer dans une fougasse au chorizo. Après y avoir gouté et discuté longuement de l’avenir, j’ai décidé que rester à un café sans consommer, c’était plutôt impoli.
Alors on est parti.
Une expo avec des vidéos attendrissantes de mamies qui chantent des chansons rustiques avait lieu. J’ai beaucoup souris.
J’ai joué au qui est ce dans un restaurant, vers 17h. J’ai perdu. Les deux fois.
Une fois chez moi j’ai allumé les guirlandes, j’ai lancé la chanson « aimer jusqu’à l’impossible » de Tina Arena, et je me suis endormie sur mon synthé. Il était allumé, et en y posant ma tête, il a sifflé quelques notes.
C’était pas très beau
Alervie était à un concert.
C’était la fin, on lui a demandé de partir. Elle n’est pas partie. 10 min plus tard, elle buvait des coupes de champagne avec toute l’équipe technique. Alervie a été plus maligne que tout le monde, et elle a finit ronde comme une queue de pelle sans rien payer. Désobéir, c’est bien parfois.
J’améliore mon anglais en parlant avec un Italien
J’achète du coca citron
Et je porte un ensemble en velour côtelé beige
Je prend des risques en ce moment
/!/ updates- L’italien est en fait Espagnol /!/
J’ai le blues de la bossa
De la fille d’Ipanema
Qui marchant comme une samba, passe sans regarder
Les bonhommes qui ont la bouche grande ouverte
Devant sa nonchalante tranquillité
Moi dans ma tête, trottent ses jambes, au rythme d’une rumba
Tam tam tam
Je me balance avec ses pas,
pourvue qu’elle marche encore un moment
je me bas contre mes élans profondément sombres
Mots à bannir de mon vocabulaire a cette fin(à voir selon le contexte) :
Profondément
Sombre
souffrir
Mourir
Périr
Whisky
trahison
disgrace
Chevaucher
Détruit
Supplie
Larmes
Orages
Tempêtes
Courroux
ma tête est un désert
j’y vois que des petits grains de sable qui grésillent
et étourdissent les histoires que je m’y raconte
elles s’assèchent toutes autant quelles sont
et s’éteignent doucement
et j’ai plus rien à me raconter
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