J’ai envi de parler ici de tous mes posts absents.
Errances c’est difficile en ce moment, parce que j’erre de moins en moins. J’ai l’impression que ça devient trop logique. Je ne tombe plus sur mes captures d’écrans, désormais je les cherche. Et donc je perds en sens, mais surtout je ne me perds plus.
Plus j’y réfléchis, à combler ces absences, plus je me dis qu’elles sont quand même présentes dans leurs moments. Peut-être que ces posts absents révèlent aussi d’une errance dans Errances.
Et puis, le petit carnet rouge est fini. Je vais trouver un moyen de vous le montrer. Peut-être de la remplacer.
23 janvier 2018
Postériori d’absence
22 janvier 2018
Trouver le lien manquant.
Souffler le vide ambiant.
Briser les non-dits troublants.
Manger des haricots blancs
Retirer tous les piquants
21 janvier 2018
Golden brown
Golden brown texture like sun
Lays me down with my might she runs
Throughout the night
No need to fight
Never a frown with golden brown
Every time just like the last
On her ship tied to the mast
To distant lands
Takes both my hands
Never a frown with golden brown
Golden brown finer temptress
Through the ages she’s heading west
From far away
Stays for a day
Never a frown with golden brown
Never a frown
With golden brown
Never a frown
With golden brown
19 janvier 2018
Cosmic Dancer
I was dancing when I was out
Is it strange to dance so soon ?
I danced myself right out the womb
Is it strange to dance so late?
Is it strange to dance so soon?
I danced myself into the tomb
The fear that dwells inside a man ?
What’s it like to be alone
I liken it to a balloon
Is it strange to dance so soon ?
I danced myself into the tomb
But then again
Once more
Is it strange to dance so soon ?
I danced myself out of the womb
18 janvier 2018
Le grand Manu
« Après la première représentation, même le premier violon du philharmonique, qui était certainement le plus sceptique d’entre tous, est venu nous remercier. Comme quoi, les barrières, les différences, la musique seule est capable de passer au-dessus de tout ça ! ».
Emmanuel Dauchez
17 janvier 2018
L’homme qui aimait les femmes, Truffaut.
Pour moi, rien de plus beau à regarder qu’une marche en train de marcher, pourvu qu’elle soit habillée d’une robe ou d’une jupe qui bouge au rythme de sa marche. Il y a celles qui filent rapidement vers un but, peut-être vers un rendez-vous. Il y a celles qui se promènent, avec sur leur visage un air de loisir. Certaines sont si belles vues de dos, que je retarde le moment d’arriver à leur hauteur pour ne pas être déçu. À vrai dire, je ne suis jamais déçu. Parce que celles qui sont belles de dos et moches de face, me donnent une sensation de soulagement. Puisque malheureusement, il n’est pas question de les avoir toutes.
Elles sont des milliers, tous les jours, à marcher dans les rues. Mais qui sont toutes ces femmes ? Où vont-elles ? À quel rendez-vous ? Si leur coeur est libre alors, leur corps est à prendre. Il me semble que je n’ai pas le droit de laisser passer la chance. La vérité je vais vous la dire. Elles veulent la même chose que moi. Elles veulent l’amour ; tout le monde veut l’amour. Toutes sortes d’amour ; l’amour physique et l’amour sentimental ou même simplement la tendresse désintéressée de quelqu’un qui a choisi quelqu’un d’autre pour la vie, et ne regarde plus personne.
Je n’en suis pas là, moi. Je regarde tout le monde.
L’écrivain Bertrand Morane dans L’homme qui aimait les femmes, François Truffaut, 1977.
Quel âge que t’as? 26 ans? C’est un age à la con ça!
Il semblerait que sous ses airs de fêtard reconnu et d’hédoniste aguerri, se cache un personnage écumant chaque label avec la plus grande attention et travaillant dur pour développer ses skills de DJ. Parfois, on ne l’aperçoit pas de la journée. Il reste cloîtré dans son antre, un casque vissé sur sa tête, les doigts collés aux machines. Lorsqu’on le voit descendre enfin, un large sourire aux lèvres, il s’assoit dans son fauteuil et raconte ses histoires. « Eh, tête de mort! Prend ton cheval et quitte la ville! ». Ensuite, on part, et dans ces moments là, c’est le monde qu’on pourrait écumer.
Une grue, une pierre
On a trouvé un tas d’objets par terre en sortant. Certains les ont observés et en ont fait des images, d’autres les ont écoutés et en ont fait des sons. D’autres encore ont lié les résultats pour en faire une vie symbiotique, aussi élégante que puissante. Encore une fois ils façonnent le réel à leur manière. Ils s’échappent du commun et plongent, tête baissée dans une autre dimension.
16 janvier 2018
15 janvier 2018
Simagrées
Un bon magret et des pommes de terre pour braver la maladie. S’il vous plait, garçon !
14 janvier 2018
Affirmation du jour
Vous savez, plus je fais des recherches et j’écris mon mémoire, plus je me dis que je n’ai pas choisi errances par hasard.
Errer entre les pages, entre les artistes, les références et les annotations.
Faire des liens où on ne pensait pas pouvoir en faire.
Grandir et apprendre.
Voilà je pense que c’est aussi ça errance.
Etes vous d’accord ?
Dés lors, comme le dit Kostas Axelos, on peut « habiter l’errance » puisque « bâtie et habitée forme la configuration infigurable de notre site bougé »
…
Et ce depuis un petit bout de temps …
Il récolte aussi des feuilles, des herbes et autres végétaux lors de ses promenades dans la campagne ou lors de ses voyages.
Au cours de ses voyages, il sillonne les rues des villes et des villages à la recherche de boutiques ou de marché où l’on vend des plantes aux vertus médicinales : il les achètes pour compléter, d’un voyage à l’autre, la collection de celles qu’il conserve chez lui.
En outre, il conserve pas moins de 2400 échantillons de terres différentes collectés autour du monde depuis 1969, qu’il conserve dans des sacs plastique, des boîtes en carton ou en bois.
Anne-Françoise Penders
Hier, Monsieur Atypique a été fort poétique
Après avoir marché un moment, il s’arrêta devant une grande vitrine derrière laquelle on pouvait voir tout un étalage de coquillages. Comme la porte était ouverte, il entra. Sur des étagères qui allaient du plancher au plafond étaient exposés des coquillages de toutes les espèces, en provenance de toutes les mers du globe
Strindberg