6 octobre 2018
5 octobre 2018
4 octobre 2018
3 octobre 2018
a letter to the cassette traveler
it’s like i want to explose in a way. i think i really need this movement in my life. i need to run. i need to talk. i need to scream. i need to see. i need to be seen. i need to be a part of all of this beautiful vibration that i can feel sometimes. i will not say only sometimes because it’s everytimes. but sometimes it’s lower and i miss it. it’s like it doesn’t exist anymore but deep in me, i know it’s there and now i can feel it in my stomach. it’s really big. it make me want to scream, and dance, and laugh. meet people, meet people that i will never see again. maybe or maybe not. i just wrote a letter to him and at the end it say: hope to meet you really soon in this messy, sometimes shitty, and sometimes beautiful, world. that’s what i feel now. i feel that’s what i need. moving. always moving. till the end or something.
2 octobre 2018
fuzzy
je dois penser à une histoire à raconter. ou bien a des images à mettre sur une histoire. c’est long une histoire. ça fuit une image. la fuite de l’histoire. une histoire de fuite. une fuite d’image et une image qui fuit. une histoire qui fuit. une histoire d’image. l’image d’une fuite (floue).
i wish shit would stop spinning
j’ai envoyé le message en premier, pour m’excuser d’avoir eu l’air ennuyée
le matin mes oreilles sont fugaces et j’ai peur du bruit
pour la nuit je décolle mes yeux et je regarde dedans
il m’envoie une photo de lui petit
l’album « i wish shit would stop spinning »
1 octobre 2018
« La mort du jeune aviateur anglais »
29 septembre 2018
28 septembre 2018
27 septembre 2018
anyway
comment puis-je te haïr plus que quand tu es beau, que tu à l’air de rire sous ta chemise à fleurs, que je n’aime pas du tout, ni tes cheveux ni tes yeux noirs tristes (ils ont l’air toujours trahi tes yeux), et je n’aime pas non plus tes nouveaux vêtements qui ne te vont pas, et ton tatouage sur le bras gauche symétrique à mon tatouage sur mon bras gauche.
je n’aime plus rien, et surtout je n’aime plus tes mots.
die freie welt/
ce soir là chez N, j’entre un nouveau monde fait de déchirures, de cris, de danse, d’un soi multiplié sur les autres, d’un soi profond qui dit « enfin », de liberté.
merci berlin,
merci l’été
merci la nuit
de m’y avoir conduite.
vers eux,
vers moi.
26 septembre 2018
0
Il a détaché ses grands cheveux dans la nuit et il a joué du violon trop bourré. J’ai pensé que ce n’était plus lui et son ivresse mais d’un coup une mélodie. Je lui tape l’épaule, « je m’en vais il fait froid », « tu viendras nous voir dans la maison aux grandes fenêtres! ».