Surtout montrer le monde comme une constellation de fragments, chacun susceptible d’apporter un éclairage sur celui précédemment découvert, chacun susceptible donc de changement.
Ainsi semble-t-il impossible d’ordonner le désordre du monde.
Anne-Françoise Penders
Ainsi l’errance se déploie-t-elle « comme un rythme du monde, consterné par des signes »
Kostas Axelos
le désir est périmé
il est mort et enterré
on a oublié le goût de l'attente
les supplices de l'impatience
De deux choses l’une. L’autre c’est le soleil.
Un sac à dos? Non. Il ne sera pas nécessaire. On ne dormira pas. On ne dort jamais le samedi de toute manière. L’idée principale du week end est de se retrouver, toujours au même endroit, avec les mêmes personnes, pour faire à peu près la même chose. On ne s’en lasse pas. Certes, la forme change relativement peu, cependant, le fond change. Tout le temps.
nous nous confortons dans notre conformisme
et nous sommes convaincus par notre contentement
En octobre 1974 Georges Perec s’est installé pendant trois jours consécutifs place Saint-Sulpice à Paris. À différents moments de la journée, il a noté ce qu’il voyait : les événements ordinaires de la rue, les gens, véhicules, animaux, nuages et le passage du temps. Des listes. Les faits insignifiants de la vie quotidienne. Rien, ou presque rien. Mais un regard, une perception humaine, unique, vibrante, impressionniste, variable, comme celle de Monet devant la cathédrale de Rouen. Les mille petits détails inaperçus qui font la vie d’une grande cité – d’un quartier dans une grande cité. Les innombrables variations imperceptibles du temps, de la lumière, du décor, du vivant. Autobus, chiens, passants, touristes. «Ce qui se passe quand il ne se passe rien, sinon du temps, des gens, des voitures et des nuages.»
comme vous l’avez dit ce matin,
on n’a pas assez de recul quand ça nous plait
merci d’avoir ravivé le feu
ps : merci d’avoir surnoté, avec mon 16 je me sens moins idiote
Désolée de ne pas avoir publié, Noël c’est sans TV, Ordinateur et tout autres connexions à la con !
J’avais 11 ans, encore peut-être plus, surement pas moins.
Je voulais pêcher, papa pour me calmer m’a construit une canne à pêche avec une branche du gros arbre de la plus jolie maison de Kerlard.
Tu pensais surement te débarrasser de moi en accrochant un le joli bouchon rouge au bout de mon bout de bois.
Et pourtant, chance du débutant oblige, j’ai pêché, pêché et encore péché sur la cale de notre petit port préféré, pourtant réputé si lay.
Tu étais content de me voir sourire mais un peu frustré de ne pas voir pécher !
Je me rappelle d’une partie de pêche en mer avec mon grand-père.
J’avais peut-être 11 ans et lui 61 ans ?
On a remonté les filets, et au lieu de poissons nous avons eu une étoile de mer ?
Jolie femme des courants et des sables verts.
Je t’ai volé à ton environnement pour te faire sécher et t’accrocher fièrement …
… dans ma salle de bain.
Avec du recul, j’ai honte de mon comportement !
» Il faut marcher pour bien comprendre. Mais beaucoup de gens ne peuvent s’y résoudre. C’est un problème d’ordre psychologique «
» Les enfants qui jouent dans la rue pourraient résoudre beaucoup de problèmes dans le domaine de la physique, c’est qu’ils disposent de modes de perception sensorielle que j’ai perdu depuis bien longtemps «
Par contre dans un bateau, perso ça me fait rêver …
Vivre dans un sous-marin ça doit vraiment pas être évident …