13 octobre 2018
la pomme de terre
QUAND VALENTINE DORT DANS MON LIT ELLE EN OUBLIE PARFOIS SA POMME DE TERRE SUR MA TABLE DE CHEVET, C’EST DES CHOSES QUI ARRIVENT…
12 octobre 2018
AU DOS MON PAPA AVAIT ÉCRIT:
« LEGENDE
« Une TV et sa télé commande
à l’écran: un extra terrestre sous son parapluie »
Carla 06/01″
11 octobre 2018
9 octobre 2018
20 minutes les yeux fermés à laisser faire ton corps tous les mouvements qu’il a envie
la mega boum pour nos cellules
un plaisir non sexuel il disait
7 octobre 2018
6 octobre 2018
on en apprend tous les jours
c’est fou ce qu’on peux imaginer comme légendes urbaines
j’en ai entendu des belles, comme celle de la livraison de ton gosse dans un baluchon suspendu au bec d’une cigogne, ou encore que ton bébé va pousser dans un chou, bref je vous passe les détails
mais si je viens vous écrire ici c’est parce que la vie est une perpétuelle remise en question
et je crois comprendre d’où viennent ces idées un peu farfelus, je pense que tout peux exister, comme le fait de découvrir à 22 ans que les radis, ou les carottes ou encore les grinders (oui oui je parle bien de cet objet qui sert à effriter l’herbe) ne poussent pas là où j’ai toujours cru.
Et puis c’était émouvant comme découverte, cars ces derniers grandissent dans des nids et que ces nids là sont enfant le corps d’une autre espèce (les cucurbitacés) j’ai toujours su que cette famille c’était des bons, rien qu’avec ce nom il n’y a aucun doute!
bon je vais arrêter de m’étaler et je vais vous montrer donc tout ça en image sur mon prochain article!
5 octobre 2018
bon ben ouais j’ai dépassé la limite hour
ça arrive, c’est des chosesqui arrive ahhh
ahhh
j’ai perdu mon portefeuille et je l’ai retrouvé
et j’ai cru que j’avais une veste en jean alors qu’enfant elle était noire et en daim c’est pour ça que je la trouvais plus
je transpire des cheveux ouais ça aussi c’est des choses qui arrivent
je vois mon clavier en perspective horizontale, ouais ça aussi ça arrive parfois
4 octobre 2018
on y compte 3 chapeaux
« À cause de la fenêtre ouverte, on y voit encore assez dans la chambre.
Pêle-mêle dans le lit traînent leurs grosses mains,
leurs bras nus jusqu’au coudes,
leurs cheveux emmêlés,
leurs formes absentes. »
La vie tranquille, Marguerite Duras
3 octobre 2018
2 octobre 2018
brin de presque minuit
un bout de paille coincé entre les dents
ça grince quand tu tournes le dos à la rouille qui coule sous le pied du tabouret où tu t’es assis le temps de ta sérénade toute pourri qui a glacé le sang du poisson oublié dans le veston du gars qui était en retard à son rendez vous chez la gynécologue du coin de rue là où les rats ne retrouvent plus le chemin pour clore cette putain de phrase sans sens et sans fin
allez salut!
Merci Cunningham!
«Je regardais par la fenêtre un matin, il y avait dehors beaucoup d’enfants. Ils sautaient, couraient et jouaient comme font les tout petits. Ce n’était pas de la danse, il n’y avait aucune musique, mais soudain j’ai compris qu’ils auraient pu être en train de danser. C’était merveilleux. Je me suis demandé ce que c’était. Et j’ai compris que c’était le rythme. Pas un rythme immédiat, car chacun d’eux faisait quelque chose de différent, mais leur rythme personnel était si clair, ils agissaient si «entièrement» comme font les enfants, qui ont cette façon extraordinaire d’inventer sans en être conscient.»
Merce Cunningham in Le danseur et la danse – entretien avec Jacqueline Lesschaeve, Editions Belfond