내 안을 놓치지 말아요…
24 octobre 2011
7 mars 2011
6 mars 2011
5 mars 2011
4 mars 2011
3 mars 2011
La solitude absolue
J’ai enfin touche la lointaine extrémité
De l’éternel auquel je pensais.
A cette extrémité je me frotte les yeux,
Et m’éveille d’un long sommeil.
Au bout de mes doigts qui les touchent,
Les étoiles éternelles s’éparpillent en perdant leur lumière.
Au bout de mes doigts, en revanche,
Je sens de nouveau une douce chaleur physique
D’autant plus approcher de moi.
Avec cette chaleur physique,
J’embrasse, solitaire, mon éternel qui finit à moi.
Et je laisse tomber du bout de mes doigts,
Comme de la poussière, maintenant,
Mon langage aile, doublé de mon beau rêve,
Caressa le bel éternel qui finit à moi,
Moi qui ne peux aller plus loin,
Avec mes mains couvertes de rides,
Du bout de mes doigts
Je ferme enfin ma bouche, avec ma poésie
poème de Hyeonseung Kim
2 mars 2011
Fenêtre
Et la joie de vivre
Nous sera la nouvelle du jour
Des yeux clairs, ce sont cœurs lumineux
Dans l’attente de lendemains …
poème de Hyeonseung Kim
22 février 2011
21 février 2011
20 février 2011
9 février 2011
3 février 2011
<->
Il faut que j’arrête de
m’échapper de…/me trouver hors de…/
sortir de…/sortir hors des limites/
échapper à…/me dérober/me tire de…/
Si j’arrive à me détacher ce fil…
21 janvier 2011
16 janvier 2011
14 janvier 2011
13 janvier 2011
12 janvier 2011
9 janvier 2011
7 janvier 2011
3 janvier 2011
31 décembre 2010
2011년 신묘년, 새해 복 많이 받으세요 !
Chez moi en Corée,
Grâce à 8h de décalage horaire, il est déjà 00h 00 1er janvier 2011!
L’année du Lapin 2011, le plein de bonheur aux errants!
30 décembre 2010
29 décembre 2010
Je suis moi-même le temps.
Le passage du présent à un autre présent,
je ne le pense pas, je n’en suis pas le spectateur,
je l’effectue, je suis déjà au présent qui va venir
comme mon geste est déjà à son but, je suis moi-même le temps,
un temps qui « demeure » et ne « s’écoule » ni ne « change »
comme Kant l’a dit dans quelques textes.
Maurice Merleau-Ponty
27 décembre 2010
langage, moi, réalité qui se fondent
« Le moi touche au monde extérieur par sa surface ; et comme cette surface conserve l’empreinte des choses, il associera par contiguïté des termes qu’il aura perçus juxtaposés : c’est à des liaisons de ce genre, liaisons de sensations tout à fait simples et pour ainsi dire impersonnelles, que la théorie associationniste convient. Mais à mesure que l’on creuse au-dessous de cette surface, à mesure que le moi redevient lui-même, à mesure aussi ses états de conscience cessent de se juxtaposer pour se pénétrer, se fondre ensemble, et se teindre chacun de la coloration de tous les autres. Ainsi chacun de nous a sa manière d’aimer et de haïr, et cet amour, cette haine, reflètent sa personnalité tout entière. Cependant le langage désigne ces états par les mêmes mots chez tous les hommes ; aussi n’a-t-il pu fixer que l’aspect objectif et impersonnel de l’amour, de la haine, et des mille sentiments qui agitent l’âme. Nous jugeons du talent d’un romancier à la puissance avec laquelle il tire du domaine public, où le langage les avait fait descendre, des sentiments et des idées auxquels il essaie de rendre, par une multiplicité de détails qui se juxtaposent, leur primitive et vivante individualité. Mais de même qu’on pourra intercaler indéfiniment des points entre deux positions d’un mobile sans jamais combler l’espace parcouru, ainsi, par cela seul que nous parlons, par cela seul que nous associons des idées les unes aux autres et que ces idées se juxtaposent au lieu de se pénétrer, nous échouons à traduire entièrement ce que notre âme ressent : la pensée demeure incommensurable avec le langage. »
Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience [1927], PUF, 1965, p.123-12