18 mars 2019
12 mars 2019
10 mars 2019
7 mars 2019
3 mars 2019
03. 03.
Le fabricant est un voyageur.
Les matériaux sont ineffables.
L’objets est ce qui peut-être pensé ou perçu.
2 mars 2019
2. devenir.
————penser le faire comme la confluence du gestes, de l’espace et de la matières et non plus comme la transposition d’une image sur un objet———— concevoir la génération de la forme comme un processus longitudinale——————————————————–
1 mars 2019
1.
improvisation créative du travail qui s’adapte aux matériaux qu’il trouve———–penser le faire comme un processus de croissance————-se plaçant comme créateur qui agit dans un monde de matières actives———–processus de fabrication qui consiste à unir son geste aux leurs, les rassemblants ou les divisant, les synthétisant ou les distillant, en cherchant à anticiper sur ce qui pourrait émerger———–ce n’est pas se positionner de façon passive en attentant de recevoir les mouvements extérieurs, mais s’insérer dans un processus déjà en cours.
27 février 2019
26 février 2019
20 février 2019
—————————– préférer la démarche à la forme, la discussion au dogme, l’expérience à la célébration de la confirmation
GC.
17 février 2019
14 février 2019
13 février 2019
12 février 2019
11 février 2019
10 février 2019
9 février 2019
—-je choisi de de nommer
comme contraire de dénommer ou dénombrer
———–donner autonomie au signifiant par rapport au signifié
———————————je ne témoigne pas de la disparition comme quelque chose qui s’efface, mais comme le passage du présent à notre mémoire. Je ne témoigne pas d’une désintégration, mais du voyage de l’image.
———inspiré du travail des plantes qui permettent à la matière de devenir vie et à la vie de se retransformer en matière brut, mon geste est celui du passeur.
6 février 2019
Tout ce que nous visualisons avec contour est illusion.
Tout ce que nous contournons est visualisé avec attention.
5 février 2019
J’ai entrepris une récolte des « laissés pour-compte ».
Passés de la matière, à la forme, à l’utilitaire, au décoratif, à l’encombrant.
Dans un processus de transformation je tente de les réintégrer dans un cycle qui avance.
Par la fonte, ils retournent à état de matière, se réinscrivent dans un commencement.
Puisque dans les fours des métallurgistes, au cours des réactions chimiques,
———————————————————————————————————- rien ne se crée, rien ne se perd.
Ce n’est pas une disparition ou désintégration, mais un retour à l’espace des possibles.
4 février 2019
3 février 2019
2 février 2019
subversif, adjectif
———————————- qui tend à menacer, à provoquer ou à renverser l’ordre établi
Lecteur audio
Gilles Clément. 01.02.19
1 février 2019
30 janvier 2019
29 janvier 2019
29. 01. 19
29. 01. 18
Je suis partie à la recherche de la cire perdue, au Burkina Faso.
Partie pour découvrir comment cette sculpture peut prendre racine dans un paysage étranger, l’observer évoluer, la cueillir et implanter dans l’espace actuel où moi-même je vie et me développe.
J’ai partagé un espace d’atelier.
Délimité sans être muré.
Depuis l’inertie, j’ai pu contempler le mouvement de l’espace qui m’enveloppait.
Figures déambulantes dans un paysage par l’ombre re dessiné.
Néanmoins je suis très vite devenu moi-même sujet observé.
Le milieu influant sur mon travail, autant que j’influençait son mouvement.
N’étant finalement pas différent de la matière que je travaillais.
La cire donnant forme à son moule qui lui-même donnera forme au bronze.
C’est un dialogue continue entre contenant et contenu.
La présence des corps influe l’espace, et sa forme impose aux corps leurs limites.
J’ai compris ainsi que le mouvement du temps est indissociable de celui de l’espace.
J’ai habité l’espace de l’ombre.
« Or, l’ombre est pour la lumière une étrange compagne : elle est là mais elle n’existe pas d’elle-même. Elle n’est qu’absence de lumière. La nature connait une substance lumière mais l’ombre n’a ni corps ni réalité. Elle est pur manque, elle n’est pour nous que la présence d’une absence. » (Jean-Claude Lemagny, L’ombre et le temps)
Pourtant j’ai pu observer une ombre habitée.
Contrairement aux quatre murs, c’est elle qui rassure, qui abrite, qui rassemble.
Le médiateur entre cette zone sombre et la lumière, c’est le végétal.
L’arbre.
C’est lui qui construit en premier l’espace.
Point de chute du regard. Du corps. Du texte.
C’est une architecture qui s’étant silencieusement. Qui nourrit et rafraichi.
Qui s’adapte à son espace par l’aisance de son mouvement.
Qui triomphe sur le temps.
J’ai transposé. Transporté. Transplanté.
J’ai choisi de rapporter le témoignage d’un savoir-faire à travers des formes récoltés.
Elles se présentes finalement non pas comme je les ai vu, mais vécu.
Toujours dans ce processus du souvenir, elles se transforment.
Métamorphosé dans une matière pérenne.
Elles font image à travers un nouveau corps.
Touchez. Portez. Ecoutez.
Comment les désigner.
Calebasse ? Outils ? Sculpture ?
Quel est le mode d’existence d’une forme à travers une matière qui lui est étrangère ?
27 janvier 2019
—————————————– travailler avec le vivant ———————————————-
avec comme principal sujet ——- le devenir de ce vivant dans la durée, dans le temps ————–