25 janvier 2018
24 janvier 2018
Pense-bête
Un carré bleu par la fenêtre jaune.
Par la fenêtre,
le mur d’en face.
Au moins c’était gratuit.
45 minutes de retard malgré la LGV.
Ici aussi,
le temps est nul.
Soyez performant.
Occasion exceptionnelle.
Déstockage massif.
Meurent-ils en Bretagne?
Le problème, c’est qu’on fait des moments, et des sous moments. Mais il n’y a pas de passé, pas de futur.
Pour changer mes yeux j’ai pris le train. Celui-ci effectue un cercle exemplaire, de sorte que le lieu de départ est celui d’arrivée.
Cependant à l’arrivée, tout semble plus beau.
Les trains vont-ils quelque part, a-t-on déjà vérifié?
Lentement il frappait du plat de son point, côté auriculaire, sur la vitre de la cuisine qui semblait toujours plus proche de la rupture. A chaque fois qu’il s’approchait lentement de l’entrée de la porte je réussissais à la fermer avant qu’il n’en atteigne le seuil.
Je ne sais plus pourquoi à un moment il est rentré. Je lui ai posé machinalement toutes les questions inutiles que mon cerveau d’enfant avait noté. Il répondit avec une froide franchise à toutes ces dernières.
Tout va bien, maintenant il peut mourir.
« Dire:
-les étoiles sont des petits soleils, ainsi ce n’est jamais la nuit.
– L’étymologie de désastre est mauvaise étoile.
– La Joconde téléphone à son agent pour changer de travail : sourire depuis 1503 c’est looooonnnnng. »
26 décembre 2017
25 décembre 2017
19 décembre 2017
De retour parmis vous.
Je m’excuse je me suis oubliée, ça n’était pas prémédité.
Promis maintenant je ne m’échapperai plus.
Mon corps et mon esprit ne sont que fatigue.
5 décembre 2017
3 décembre 2017
26 novembre 2017
Mon initiative de vendredi a porté ses fruits.
Je me levée en moins de 45 minutes le matin. J’ouvre les yeux, je suis bien. Aujourd’hui, je me suis même réveillée avant la sonnerie.
Je commence à retrouver de la cohérence dans ce que j’ai fait.
J’ai fait le choix radical de n’avancer que sur ce dont j’avais envie. Le problème étant que tout cela est arrivé un peu tardivement, mais cela me permet d’intégrer avec plus de sérénité que je devrais déclarer mardi que j’ai glandé —parce que j’avais mieux à faire ce week-end—.
Vous comprenez, faire de la soupe de potiron, discuter pour mettre en place mes idées, faire -enfin- le ménage chez soi, se mettre la face au soleil, c’était nécessaire.
J’ai envoyé la pression se faire foutre.
Ce week-end, j’ai perdu mon temps à merveille.
24 novembre 2017
Le TGV en automne.
Thierry m’a aujourd’hui dit être en retard parce que le TGV ne pouvait pas rouler à cause des feuilles sur les rails.
Quelque part, c’est quand beau que des feuilles puissent encore contraindre un TGV.
Putain d’administration.
J’en profite pour régler ces problème d’aéroport. Un problème bureaucratique. Je vous explique.
J’ai acheté un billet pour une amie, qui a deux noms. Dans un pays il faut mettre le premier. Dans un autre le second.
Il s’avère que j’ai mis le premier alors qu’il fallait mettre le second donc j’envoie un mail on me répond en anglais que non il fallait mettre le second mais que pas de problème contre 60€ on peut changer ça quelle aubaine alors je décide d’envoyer un second mail on nous demande d’envoyer un scan du passeport finalement il s’avère que contre 60€ on peut simplement annuler nos billet ouioui pas modifier mais seulement annuler les billets j’ai du mal à croire qu’annuler des billets coûtent 60€ suite à ça on contacte l’aéroport qui nous dit qu’il ne peut effectuer les modifications enfin peut-être qu’ils peuvent annuler les billets pour 70€ mais bon ça devrait passer à l’aéroport mais je peux pas vous le confirmer la voilà la bonne affaire je vais monter à Paris prendre ce putain de rer pour aller jusqu’à l’aéroport sans aucune certitude de pouvoir passer les portique avec un connard qui me dira ah mais oui monsieur madame pardon il fallait mettre le second nom pas le premier il fallait lire les conditions qu’on vous envoie après avoir commandé vos billets moi je ne suis pas payé plus à vous casser les couilles mais bon au moins ça me donne l’impression d’avoir de l’emprise sur les choses tout ça alors que moi j’ai un peu peur de prendre l’avions sachant que bien que statistiquement il y ai une très faible chance (1 sur 1 OOO OOO) de mourir en avions la différence est que contrairement à la voiture quand l’avion se crash après quelque seconde assez cool d’absence de gravité t’es sur de claquer alors pendant un mois je décide laisser tombée exaspérée par ces problèmes de paperasse à la con et que par principe je n’ai pas envie de payer 60€ aujourd’hui finalement j’appelle et là on me dit mais si sur la pièce d’identité il y a les deux noms ce n’est pas un problème mais vous êtes sur oui pas de problème.
Putain d’administration à la con.
Janvier, je me casse à Lisbonne.
Aujourd’hui j’ai entrepris de tout envoyer se faire foutre.
J’ai décidé de mettre en application cette bonne résolution par l’achat d’une bouteille de vin. AUJOURD’HUI, la caissière a trouvé nécessaire de me toiser avant de me demander mes papier d’identité. J’ai l’impression d’être chez les flics.
Sur le chemin du retour, j’ai foutu mon pied dans la caisse d’un gars qui a manqué me rouler dessus, ce à quoi il m’a répondu que ce n’était pas une raison. Avait-il une raison de me tamponner en voiture? Connard.
Et merde, ce soir je garde les gosses.
18 novembre 2017
Publication rétroactive du 17.
A vrai dire, je ne sais rien de mes voisins.
Un nom sur une boîte aux lettres et une liste de courses.