J’ai envie de
J’ai envie de mourir quand je vois tout ce que j’ai à faire – tout ce qu’il me reste à faire.
Ce qu’il reste à faire ne restera pas.
Pour mon anniversaire, je voudrais du temps. Achetez-moi du temps s’il vous plaît…
J’ai envie de mourir quand je vois tout ce que j’ai à faire – tout ce qu’il me reste à faire.
Ce qu’il reste à faire ne restera pas.
Pour mon anniversaire, je voudrais du temps. Achetez-moi du temps s’il vous plaît…
Et peut-être qu’à un moment donné, il faut arrêter de se voir comme quelque chose qui flotte, comme quelque chose de mou, qui se meut dans l’espace avec tout un dépitement bruyant. Regardez vous comme un livre. Et aujourd’hui, apprenez à vous relier. Relier. Re-lier. Si je me sens vide, flottante, angoissée de ces blancs qui me mangent toute entière et me font disparaître parfois ; recousez-moi. Aidez-moi à me recoudre. Vous en êtes l’auteur de chaque page, vous les vivez. Je les vis. Souvent c’est éparse et éparpillé, dense et creux, doux et dur, comme une tendresse vexée.
Rassembler les pages que l’on trouve trop flottantes ou trop seules. Rassembler, assembler. Serrer. Lier. Souder avec la meilleure des coutures.
La cohérence ça commence aussi par là. Le désir de se rassembler, de recoudre les petits morceaux de soi trop dispersés.
« Regarde ce coup de reins ! Ça, ça fout la gaule ! Pas ton cul plat et ta gueule de brochet ! »
Elle est astrophysicienne. Elle a la tête dans les étoiles et elle croit à l’infini
« J’éprouve le besoin terrible de renaître pour me débarrasser du sentiment de n’être rien »
GG
Trouver le lien manquant.
Souffler le vide ambiant.
Briser les non-dits troublants.
Manger des haricots blancs
Retirer tous les piquants
Annihiler les doutes naissants
La profondeur du linge
Dire que l’on nettoie en profondeur suppose que le linge est profond
Vous avez l’heure ? moi j’ai le temps. Non je crois que je demande souvent l’heure mais n’ai jamais le temps, je regarde l’heure et me dit qu’il fait beau temps, mauvais temps, c’est embêtant, de regarder le temps aller avec l’heure, de voir changer les heure en fonction du temps et le temps changer en fonction de l’heure…
Trouver le lien manquant.
Souffler le vide ambiant.
Briser les non-dits troublants.
Manger des haricots blancs
Retirer tous les piquants
Golden brown texture like sun
Lays me down with my might she runs
Throughout the night
No need to fight
Never a frown with golden brown
Every time just like the last
On her ship tied to the mast
To distant lands
Takes both my hands
Never a frown with golden brown
Golden brown finer temptress
Through the ages she’s heading west
From far away
Stays for a day
Never a frown with golden brown
Never a frown
With golden brown
Never a frown
With golden brown
Pour moi, rien de plus beau à regarder qu’une marche en train de marcher, pourvu qu’elle soit habillée d’une robe ou d’une jupe qui bouge au rythme de sa marche. Il y a celles qui filent rapidement vers un but, peut-être vers un rendez-vous. Il y a celles qui se promènent, avec sur leur visage un air de loisir. Certaines sont si belles vues de dos, que je retarde le moment d’arriver à leur hauteur pour ne pas être déçu. À vrai dire, je ne suis jamais déçu. Parce que celles qui sont belles de dos et moches de face, me donnent une sensation de soulagement. Puisque malheureusement, il n’est pas question de les avoir toutes.
Elles sont des milliers, tous les jours, à marcher dans les rues. Mais qui sont toutes ces femmes ? Où vont-elles ? À quel rendez-vous ? Si leur coeur est libre alors, leur corps est à prendre. Il me semble que je n’ai pas le droit de laisser passer la chance. La vérité je vais vous la dire. Elles veulent la même chose que moi. Elles veulent l’amour ; tout le monde veut l’amour. Toutes sortes d’amour ; l’amour physique et l’amour sentimental ou même simplement la tendresse désintéressée de quelqu’un qui a choisi quelqu’un d’autre pour la vie, et ne regarde plus personne.
Je n’en suis pas là, moi. Je regarde tout le monde.
L’écrivain Bertrand Morane dans L’homme qui aimait les femmes, François Truffaut, 1977.
Un bon magret et des pommes de terre pour braver la maladie. S’il vous plait, garçon !
Trouver le lien manquant.
Souffler le vide ambiant.
Briser les non-dits troublants.
Manger des haricots blancs
« J’ai remarqué que, plus on est envahit par le doute, plus on s’attache à une fausse lucidité d’esprit avec l’espoir d’éclaircir par le raisonnement ce que le sentiment a rendu trop obscur. »
Camille dans Le Mépris
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