Des montres dans mes poumons 2.0
Ça frappe, ça cogne, ça rape
elle s’immisce dans les poumons et les englues
Elle inonde, détruit puis te brûle de ces flux
Elle y met du siens pour faire plonger dans les vapes
Racle, expulse et dégluti
Ça frappe, ça cogne, ça rape
elle s’immisce dans les poumons et les englues
Elle inonde, détruit puis te brûle de ces flux
Elle y met du siens pour faire plonger dans les vapes
Racle, expulse et dégluti
je me demandais d’où me venais la fascination du toucher et puis j’ai observé mon père bricoler, il ne se sert que très peu de sa vue, mais beaucoup de ses sensations au toucher, je l’ai toujours vu faire sans y faire vraiment attention!
J’aurais toujours besoin de vos tuteur pour devenir une belle plante !
« Surveillez vos affaires pour ne pas tenter les pickpockets » bizarrement j’ai pensée à la phrase » si tu t’habilles trop court ne t’étonne pas de te faire violer ». Si on résume bien l’histoire ce genre de petit message dans le bus accuse les victimes, je me sens plutôt mal par rapport à ça, on déresponsabilise en partie l’acte en te disant » mais oui mais tu l’a cherché quand même, tu avais qu’a mieux les surveiller tes affaires, il fallait te méfier » me méfier ? de tous le monde? m’agripper à mon sac et grogner sur quiconque passe a proximité ? La vie est une injustice dans un monde qui se dit justement qu’il à raison et qu’il ne changera pas !
la main froide, subitement réchauffer par le bus au chauffage poussé à fond, frottant contre un papier. La main qui bouge dans tout les sens, qui craque ces os, qui tord ces doigts. celles qui sont immobiles jointent, ou sur les genoux. Mais surtout, surtout celles qui tiennent cette objets qui semble les aspirer un peu plus chaque jour, cet objet simple, plat, mais qui apparemment à tellement plus que le monde extérieur. Je regarde tout le monde je les dévisage bien, ils ne me voient pas je suis la seule à être dans le mode réelle. On ne se parle plus, on ne se voient même plus!
Kill Shell
On a toujours su s’amuser avec pas grand chose, un champignon, une brique,ou bien des coquillages …
Est ce que c’est plus facile de se détester, que de s’aimer ? (pensé dans le bus où tout le monde regarde le sol ou bien fait la gueule, je suis la seule à sourire ce matin)
Une année j’ai offert à ma sœur une de mes dents pourrie, arraché peu de temps avant, juste pour une blague… 10 ans plus tard j’ai encore peur qu’elle se venge!
« Il y a quand même eu tout un processus de recherche pour ce nouveau procédé, mais remis en cause »
Mon copain à propos d’un « super » poivron résistant à la mouche blanche je crois …
Quand j’étais petite il y a une chose que j’aimais beaucoup, perdre une dent, pas pour la surprise sous l’oreiller mais juste pour le plaisir de l’arracher ! Une douleur douce, je me rappelle même avoir forcé certaine dents à tomber, sa me prenais 1 ou 2 jour. Pousser, tourner, triturer, je sentais que la gencive s’arracher je l’entendais même et le plaisir que c’était de sentir que la dent allé céder avant que je céde à la douleur. Douleur que j’appréciais, la sensation de sentir battre ma gencive comme mon cœur, sa pulsait ! c’était étrange …. Le moment où mes dents définitives ont poussé était nettement moins drôle j’avais l’impression horrible d’entendre les grincements des dents qui luttaient contre la gencive, et la douleur n’était pas la même c’était plus tiraillant et je n’avais aucun contrôle dessus ! C’est peut être là la limite entre une douleur que l’on supporte, parce que l’on peut la gérer et celle que l’on ne peut suppoter parce qu’elle ne dépends pas totalement de nous.
Hier l’ambiance était douce 14 février , jusqu’à ce que les flammes, que je n’avais jamais à l’intérieur de toi, commencent à jaillir, elles ont tellement jailli que j’en étais impressionné, incapable de bouger pendant quelques secondes qui m’ont paru une éternité !
OUBLI
JE FAIS QUOI?
JE FAIS QUOI BORDEL ?!
MA CASSEROLE EN FEU
LA CIRE C’EST COMPOSE D’HUILE !
OUBLIER DE BAISER LE FEU
90° SA BRÛLE
COUPE LE COURANT
PEUR DE BRÛLER L’IMMEUBLE
ÉTEINT L’ALARME
CASSEROLE DANS L’ÉVIER
KKKKKKKKKKKKKKKKKKKKSSSSSSSSSSSSSSHHHHHHH FUMER GRISE
PLAFOND PLUS FONCE QU’AILLEURS
LA SAINT VALENTIN JE NE L’AIME PAS ET ELLE ME LE RENDS BIEN !
Un Art
L’art de perdre est simple à maitriser
Combien de choses semblent faite pour être égaré
Que leur perte n’est nullement un désastre.
Oser accepter avec le temps
De perdre des choses, des clefs,
L’émotion vous gagne quand elle vous quitte.
J’ai perdu deux villes, deux rivières, un continent,
Ils me manquent
Mais ce n’est point un désastre.
Même te perdre toi
Cette voix facetieuse, ce geste que j’aime
Je t’aurais dis la vérité.
Il est évident que l’art de perdre
N’est pas trop dur à maitriser.
Bien qu’il soit toujours perçu comme
Comme un désastre.
Poème d’Elisabeth Bishop
plaque sur le sol : »Souvent »…. petits pas, petits pas, chaussures trempées, plaque sur le sol : « c’est ainsi »
Souvent c’est ainsi !
Je remercie ma patience de ne pas avoir appuyer violemment le frein !
L’envie de freiner violemment pour que tu te manges le pare brise, m’a traversé l’esprit !
« la douleur se révèle, dans sa violence et son mystère,comme la marque même du vivant » Nicolas Danziger
J’ai mal, je souffre, je ressens, j’entends mon corps qui m’appelle donc je suis.
Et la fin de toutes nos explorations
Sera de revenir à l’endroit d’où nous sommes partis
Et de connaître le lieu pour la première fois.
TS Eliot
Il va falloir choisir, suivre les rails parce que c’est rassurant, parce que tout le monde fait comme ça ou sortir ?
l’impression d’être trop sensible sous mon masque social, l’impression de ne pas être de ce monde, l’impression que tout le monde, moi y compris ,sommes relié à des fils, des pantins !
j’essaie de me débattre, tout vas bien si je n’essaie pas de la fuir!
l’intuition que ce n’est pas ça la vie il y a d’autre chemin que celui que l’on me propose !
Je veux voyager, mais je n’ai pas de sous, plus tard sans doute j’en aurais mais plus de temps, ou plus l’énergie ou plus l’envie de me déraciner !
ma valise s’ennuie et elle me le rappelle tout les jours !
Habiter son corps c’est être à l’intérieur de soi mais aussi autour ! Est ce que nous sommes comme de la buée, une brume flottante, nous somme dedans notre carapace de chair mais aussi tout autour ?
Quand je repense à un souvenir je ne me voit pas dans ma brume intérieur mais je me vois de ma brume extérieur je voit mon premier habitat, celui de chair, d’os et de sang !
Frontière mouvante, qu’est ce que le « moi », le dedans, le dehors les deux ?
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